FERENC VÖLGYESI
(1885-1967)


L'HYPNOSE ET LE MYSTÈRE CÉRÉBRAL

Volgyesi

Ferenc Völgyesi

Le docteur Ferenc (François) Völgyesi, célèbre psychiatre hongrois eut la révélation de ce qu'était l'hypnotisme lorsqu'à l'âge de 17 ans, il se trouvait en vacances sur les bords du lac Balaton. A cette occasion, il découvrit qu'il possédait lui-même le don d'hypnotiser autrui, don qu'il cultiva et étudia tout au long de sa vie.

Lorsqu'il publia Hypnotisme chez l'homme et chez les animaux, en 1937, le Dr Völgyesi avait déjà traité par l'hypnose plus de 27.000 malades, sans parler de ses expériences pendant la guerre de 1914 au cours de laquelle il réalisa des centaines d'opérations sous hypnose, faute d'anesthésiques.

Le Dr. François Völgyesi était arrivé à cette conclusion que l'hypnotisme ne manifeste pas un état exceptionnel ou dérivant de la pathologie. Pour lui, cet état se rattache étroitement à des états que nous connaissons quotidiennement : inhibitions dues à une attention soutenue, concentration qui bloque notre activité cérébrale sur un sujet, somnolence qui nous isole peu à peu du monde extérieur pour nous conduire au sommeil total, tous ces états provenant du jeu plus ou moins complet des décérébrations vasomotrices, en termes vulgaires, du reflux du sang abandonnant divers centres nerveux et mettant en suspension ou en activité les uns ou les autres.

Psychologie des foules

Völgyesi a également mis en lumière cette contagion mentale qui caractérise les foules, aboutissant à une sorte d'unité psychique, les cerveaux étant martelés par certains mots, par certaines images qui éliminent toute autre réaction ; avec les foules, dit Völgyesi, il faut employer la suggestion et non une démonstration, la loi du moindre effort reste la grande maîtresse de l'humanité.

Dans son célèbre ouvrage, Hypnotisme chez l'homme et chez les animaux, Völgyesi retrace brièvement l'histoire de l'hypnose depuis l'antiquité ainsi que certaines expériences historiques peu connues, dont nous vous donnons ci-après quelques extraits.

Quelques exemples très anciens

L'histoire complète et détaillée de l'hypnotisme à travers les âges ne saurait entrer dans le cadre de cette page.

Mais un regard sur le passé nous révèlera l'existence de l'hypnotisme et de la suggestion, qualifiés au cours des siècles de mystiques occultes, transcendantes, diaboliques ou angéliques remontant aux temps les plus reculés.

En témoigne cette merveilleuse amphore scythe en or et provenant du musée russe de l'Ermitage, délicat travail demeuré miraculeusement intact qui présente en relief trois scènes de thérapeutique : une extraction dentaire, une mise en gouttière d'un membre brisé et enfin un massage magnétique, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui.

Citons aussi des poteries, vases, pierres gravées, dessins égyptiens et sculptures grecques où sont représentées des scènes de traitement par hypnotisme.

Procédés secrets

Les prêtres babyloniens, chaldéens, hindous, chinois, dans leurs cérémonies religieuses employaient, pour obtenir l'état d'extase, - véritable forme d'hypnose, - des procédés secrets dont l'enseignement et la connaissance se transmettaient jalousement de père en fils, héritage d'un pouvoir d'autant plus étendu qu'il paraissait surhumain.

Que l'on ait découvert qu'au cours de ces cérémonies il était fait usage de stupéfiants, toxiques ou non, que l'extase y ait été précédée de musique, de fumées odorantes, de jeûnes prolongés, d'ascétisme, de pélerinages, de prières, de processions, de mises en scène plus ou moins théâtrales, les moyens employés ne modifient pas la constatation du résultat: I'extase y était obtenue.(1).

Extase

On retrouve cette même extase dans de nombreux rituels, dans des cérémonies thérapeutiques chez les peuples primitifs (chasse-diable, etc.). Citons le culte d'érotisme de Shiva aux Indes, les offices religieux d'Isis en Égypte, énumération que nous pourrions poursuivre jusqu'à nos jours.

Les prêtres de Jérusalem portaient sur la poitrine une plaque de métal précieux ornée des Ebrim Tunmims (6 gemmes brillantes et 6 mates). A l'occasion des grandes cérémonies, ils accédaient à l'état d'extase visionnaire en fixant ces pierreries.

Les visionnaires de Delphes parvenaient à l'état extatique assis sur un trépied placé au-dessus d'émanations de gaz carbonique ou sulfureux qui facilitait la réalisation de cette hypnose.

Incubation

Les Romains implorant la guérison et le pardon s'endormaient dans le Temple, c'était l'incubation, et durant le sommeil le Dieu imploré appaissait aux Élus et leur indiquait les moyens d'atteindre le but désiré.

Les Néoplatoniciens entraient en communion avec la divinité pendant leurs extases religieuses.

Chez les Hébreux, la magie était condamnée comme coutume païenne, les magiciens étaient poursuivis et lapidés. Pourtant on trouve dans le Talmud la description de traitements spéciaux où l'on reconnaît l'emploi de la suggestion dans 52 cas de maladies, une place prédominante y est faite à l'état hypnotique (traitement de la nyctalopie).

Mauvais esprits

La conception antique admettait l'existence, derrière chaque malade, d'un diable ou mauvais esprit ; comme toute idée longtemps admise, celle-ci fait sentir jusqu'à nos jours ses répercussions. La liturgie catholique utilise encore pour la cérémonie du baptême des procédés de «chasse-diable» et emploie des formules contre les mauvais esprits, telles que Léon XIII avait ordonnées dans les prières.

Imposition des mains

Dans les Saintes Écritures, les descriptions de méthodes thérapeutiques magnétiques, par imposition des mains ou autres procédés, sont nombreuses.

Les prêtres du Mont Athos, les «Omphalophysiciens» se mettaient en état de torpeur psychique en fixant leur nombril.

Jérôme Cardan

Jérôme Cardan, célèbre physicien, mathématicien et médecin (1501-1576) a laissé un ouvrage posthume publié en 1663. Il y décrit l'état où il parvenait, état voisin de la privation de toute perception extérieure et semblable au sommeil,- par la fixation prolongée d'objets brillants.

Paracelse

Paracelse (1493-1541) le thaumaturge le plus documenté du Moyen-âge, écrivait que les moines du couvent d'Ossiach (Carinthie) guérissaient les malades après les avoir endormis par la fixation d'une boule de métal. Ce médecin, le plus réputé de son époque, utilisa lui-même fréquemment cette méthode thérapeutique ; il l'appelait Cure magnéto-sympathique considérant le microcosme, que chacun de nous représente, est soumis à l'action d'un magnétisme sidéral et à des radiations émanant des étoiles.

Agrippa de Nettesheim

Agrippa de Nettesheim (1486-1535), premier médecin de la cour de François Ier et de Louis de Savoie, contemporain de Paracelse, fut emprisonné à cause de ses exorcismes et de ses «enchantements» sur les animaux ; son ouvrage intitulé : De incertitudine et vanitate scientiaum (1530) ne fut pas étranger à son malheur. Il fut libéré, grâce aux guérisons qu'il obtint pendant son emprisonnement, en appliquant sa méthode hypno-magnétique.

Nettesheim écrit avec une clairvoyance remarquable : «Les mouvements de notre subconscient procèdent de l'imagination. Ces mouvements sont assez intenses pour influencer autrui, à ce titre ils peuvent obtenir la guérison ou entraîner une maladie d'ordre psychologique.

Par conséquent, une volonté suffisamment forte, jointe à une imagination assez vive, peut guérir ou rendre malade, non seulement l'organisme du sujet, mais aussi des sujets rencontrés dans son ambiance». Même clairvoyance remarquable au sujet de la fascination par le «regard».

«Quelqu'un, écrit-il encore, qui aura suffisamment approfondi les forces de la nature et les données célestes, pourra fasciner des cerveaux faibles, et en faire des serviteurs admiratifs. Ces êtres forts ont le pouvoir de transformer les autres en esclaves ou en malades et peuvent aussi les rendre confiants, dévoués, affectueux et fidèles. Ils pourront en eux commander la crainte, le respect, la certitude, diriger leurs conflits intérieurs et leurs sentiments. Ces prédispositions, si elles peuvent imposer à un homme une volonté dominatrice, peuvent aussi lui rendre la liberté de son esprit».

En passant une rapide revue du développement de la technique de l'hypnotisme depuis ses plus anciennes manifestations en Europe et sans avoir la prétention d'être complet, nous ne saurions omettre l'imposition des mains ; déjà appliquée par les byzantins, relatée dans les saintes écritures et mise en pratique par les rois Carolingiens, l'imposition des mains a été reconnue comme procurant un pouvoir extraordinaire de guérir, du moins au profit de certaines individualités possédant un pouvoir magnétique. Des milliers de malades y ont eu recours (1).

Le toucher du roi

Chez les Grecs, Héraclès, Dieu protecteur des sources, s'appelait Daktylos (doigt), le médecin s'appelait en latin Médicus (doigt indicateur) ; I'Empereur Adrien, Saint-Olaf chez les Norvégiens, Edouard le Confesseur (1052-1108) ?, Philippe Ier guérirent miraculeusement par le «toucher du Roi» des milliers de malades graves et des scrofuleux.

Une littérature abondante a publié les résultats thérapeutiques obtenus par cette méthode de Charles IX, en Angleterre ; plus de 50.000 malades par an venaient chercher la guérison par la main royale et repartaient guéris en grand nombre.

«La main royale», ou «main du Seigneur», ou «main apostolique», autant de noms donnés symboliquement à la thérapeutique par imposition des mains.

L'Église appelle «chirothésie» cette méthode employée par les Saints. Quarante-trois Thérapeutes chirothésistes ont été sanctifiés par elle jusqu'à la fin du Moyen-âge (Statistique de Lampe, d'après C. Kiesevetter : Vergeschichte des Mesmerismus, Leipzig 1893).

Depuis les mages chaldéens jusqu'aux médecins miraculeux du Moyen-âge, on retrouve des praticiens agissant par hypnose ou suggestion revêtus de vêtements spéciaux, munis de bâtons qui opèrent par des mots magiques (3), des prières et des prescriptions.

Prescriptions mystérieuses

La confiance était commandée par le grand nombre de complications et de prescriptions mystérieuses. L'échec n'entraînait ni révolte, ni haine ; le malade déçu était facilement convaincu que l'échec lui était imputable par sa négligence ou son inobservation de telle ou telle des nombreuses et obscures prescriptions.

Hypnose, suggestion, pouvoir surnaturel, magie, les noms les plus différents ont été donnés, sans que personne ait jamais songé à chercher quelque système pour percer l'obscurité du mystère.

Seuls les adeptes possédaient certains détails et précisions sur ce «savoir tout puissant» et les transmettaient à leurs élèves. Les pratiquants ont développé ces questions sans révéler de solution aux multiples problèmes qui restent encore sans réponse aujourd'hui.

L'explication nous en a été donnée par ce fait que les anciens partaient d'un point de vue tellement mystique qu'ils restèrent élognés de toute recherche systématique.

Alliés du Diable

Longtemps en Europe, les pratiquants de l'hypnotisme ont été considérés comme de mauvais esprits alliés du diable. Ceci pour trois raisons :

1 - Le mystère dont ils ont toujours tenu à s'entourer.

2 - Les difficultés qu'ils avaient de communiquer entre eux, car ils parlaient des langues différentes ;

3 - L'hostilité de principe de l'Église qui par suite les condamne, les poursuit, les persécute.

On peut ajouter que la multiplicité des méthodes et des procédés employés pour obtenir l'état hypnotique ou de suggestibilité, ne révélait aucune précision concordante, aucune apparence de vérité scientifique et ne pouvait être considérée par la majorité des contemporains que comme des actes inquiétants, incompréhensibles, attribués à des esprits malins, donc condamnables et réprouvés.

Si nous voulons dégager une définition de l' «extase», dont nous venons de retrouver au cours de tant de cultes différents, de tant de pratiques diverses des exemples, nous pouvons essayer de la décrire: Une sorte de torpeur, un état où le sentiment du moi individuel se trouve si atténué qu'il supprime chez l'individu la conscience de ce qui se passe autour de lui, de ce qui se passe en lui-même. L'extase se manifeste soit par une brusque inattention, soit par une alternance rapide d'idées donnant naissance à des pensées fantastiques ou à des sentiments très particuliers.

L'expérience du Père Kircher (1602-1680)

Au XVIIe siècle, à Rome, un père jésuite, Athanasius Kircher, publiait dans un ouvrage intitulé : Ars magna lucis et umbræ (Rome 1646), des observations particulièrement intéressantes, notamment sa merveilleuse expérience sur l'hypnotisme d'un coq ou d'une poule.

«Si nous appuyons légèrement contre terre la tête d'un coq, dit-il, et que nous tracions un trait à craie, droit ou en zigzag devant son bec, l'animal même après avoir été lâché, restera dans cette position peu commode jusqu'à ce qu'un événement particulier (bruit, contact) le réveille». (fig. a).

Quelques années avant Kircher, ces expériences avaient déjà été décrites par Daniel Schwenter, professeur de mathématiques et d'orientalisme à l'Université d'Altdorf, dans un ouvrage intitulé : Deliciæ physico-mathematicæ (Nuremberg, 1636); la manière de charmer un coq s'y trouve décrite :

Le Professeur Schwenter fait remarquer que l'expérience réussit aussi bien en plaçant un copeau ou un petit bois plié en deux à cheval sur le bec de l'animal. Le coq regarde la plupart du temps avec une sorte d'hébétude ces petits objets et tombe en l'état de rigidité pour un temps assez long. Schwenter attribue la cause de cette manifestation à l'effroi de l'animal.

Kircher avait renouvelé ces expériences avec des craies de couleur sans toutefois parler des résultats.

Dans son ouvrage inlitulé Magnes sive de arte magnetica (paru à Amsterdam en 1671), il explique les résultats de ses expériences par deux causes :

a) l'animal qui se trouve entravé brusquement dans sa liberté de mouvement, après quelques efforts inefficaces en raison de la peur et de la contrainte, se sent obligé de se soumettre à la volonté de son vainqueur et continue à rester immobile.

b) une fois l'animal fasciné et même après avoir été lâché, il reste encore sans bouger parce que le trait tiré à la craie lui donne la sensation d'être toujours attaché.

Depuis Kircher de nombreux chercheurs ont essayé de fasciner des animaux. Une véritable mode, à la fin du siècle dernier, a multiplié ces expériences.

Jean-Henri Fabre (1823-1915)

Le savant français Jean Fabre, que ses observations sur l'intelligence des animaux a rendu célèbre dans le monde entier, écrit que, jeune étudiant, il fascinait des troupeaux entiers de dindons, au grand désespoir dc leurs propriétaires : il mettait la tête de l'animal brusquement sous son aile et le faisait tournoyer en l'air ; l'animal tombait dans un sommeil de caractère hypnotique. Sa rigidité devenait parfois telle que l'on aurait pu le croire mort. On a souvent essayé de donner une explication scientifique à ces faits, sans y parvenir.

La difficulté des recherches se trouve accrue du fait que dans certaines expériences, l'animal restait en catalepsie même lorsque l'on ne trace pas de devant son bec. Il suffit parfois d'attraper brusquement l'animal et d'appuyer quelques instants sa tête par terre ; la main une fois enlevée, il continuera à rester immobile et rigide. Cette expérience peut se faire avec des merles noirs, des serins, des oies, des hiboux, des aigles, des cigognes, des paons, etc... Les animaux fascinés peuvent être placés dans les positions les plus incommodes, ils y restent en demeurant toujours rigides.

Henri Durville (1888-1963)

Le célèbre magnétiseur Henri Durville aimait beaucoup le cirque. Un soir qu'il se trouvait avec des amis au Casino Montparnasse où son ami, le dresseur Georges Mack, présentait ses lions, deux des fauves devinrent subitement agressifs et se jetèrent inopinément sur leur dompteur.

Aussitôt, Durville qui se trouvait au premier rang des spectateurs se leva et pénétra dans la cage sans que les gardiens affectés à la protection présents sur la piste n'eussent le temps de l'en empêcher.

Sûr de lui, n'écoutant que son courage, le magnétiseur s'avança vers les animaux insurgés contre leur maître et qui s'apprêtaient à le tailler en pièces.

Les deux lions, interrompus dans leur vendetta par l'intrusion de Durville, se détournèrent de leur dompteur à terre et s'élancèrent, en grondant, menaçants, au-devant de l'intrus.

Tandis que le public retenait son souffle, le magnétiseur immobile, les fixa tous deux de son regard étincelant, tout en esquissant de ses mains levées des mouvements lents et doux qui les fascinèrent.

En quelques secondes, les deux fauves sa calmèrent et, tandis que Durville poursuivait à leur encontre ses passes magnétiques sans cesser un seul instant de tenir leurs yeux jaunes sous le charme de son regard chargé de volonté et d'énergie.

Sous ses passes, les lions ne tardèrent pas à se coucher à ses pieds et à s'endormir.

NOTES

(1) Nous retrouvons aujourd'hui une extase identique, véritable forme d'hypnotisme, dans certaines cérémonies des sectes musulmanes : dans les «moussems» (assemblées autour du tombeau d'un saint), les danses rythmées accompagnées d'une musique sourde à répétitions hallucinantes, les mouvements d'une chaînc d'assistants se tenant étroitement créent une insensibilité et une abolition de conscience telles que cet engourdissement de l'activité cérébrale permet des mouvements grâce auxquels l'homme perd son individualité durant de longues heures. Au Maroc, chez les hamadchas, secte religieuse d'origine berbère, les fanatisés se donnent des coups de hache sur la tête sans apparence de sensibilité.

(2) Il convient de rappeler ici le bâton de Mercure (fig.1) suspendu aux 2 arbres avec ses 2 serpents pourvus d'une tête adopté par les adeptes de Mesmer. Jupiter avait envoyé Mercure pour délivrer Ulysse alors retenu par la nymphe Calypso. Mercure prit avec lui son miraculeux bâton : en touchant les yeux des hommes avec ce bâton, il les endormait et les éveillait à sa volonté. On trouve dans Homère de nombreux exemples où ce bâton, grâce à des passes adroites peut endormir ou réveiller à volonté (24e chant de l'Odyssée, 5e chant de l'Iliade 343). Dans la langue grecque, endormir et hypnotiser par des passes magnétiques sont traduits par le même terme.

(3) La main d'lsis en or montée sur un bâton était un insigne tout puissant et respecté par les Empereurs byzantins et le Empereurs Carolingiens ; Isis, sœur d'Osiris, épouse et mère d'Orus, est la maîtresse des cieux, de la joie, de l'affection, de l'amour, déesse vers qui tout se dirige, créatrice qui nourrit, protège et guérit les malades. Elle réveille les morts par l'imposition des mains. La main d'Isis (deux doigts ouverts, les autres repliés) a été choisie comme emblème par les occultistes.


Pour en savoir plus:
 
L'hypnotisme et le mystère cérébral
du Dr François Völgyesi
Une adaptation d'après l'édition allemande parut chez Vigot frères en 1944,
texte dont nous tirons ces extraits.


 
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