Témoignage: Satanisme
J'AI COUCHÉ AVEC LE DIABLE !


 
LES DÉMONS SONT DE RETOUR
J'ai 24 ans. Je suis née dans une famille très pieuse qui, par son ignorance ou son mépris, m'a précipité dans une destinée incroyable.
 
Après un drame amoureux de jeunesse (je fus violée à l'âge de 13 ans), mes parents décidèrent d'enfermer pour toute une longue année dans un couvent, la fille dégoûtante que j'étais devenue à leurs yeux.tante que j'étais devenue à leurs yeux.
 
Trahie par le premier homme que j'avais aimé, repoussée par mes parents, je me sentais désespérée. Sans amis ni amies, avec toute une famille à me critiquer, je ne voyais pas d'autre solution, dans la solitude tragique où je me trouvais, que de me suicider.
 
Eh bien, une nuit, après avoir beaucoup prié et pleuré, je me suis insurgée. Puisque Dieu ne venait pas à mon secours, je me donnerais au Diable. Oui, vous avez bien lu... Quinze jours avant d'entrer chez les Bonnes Soeurs, je fis un pacte avec Satan.
 
Négligeant les ABRACADABRAS ou les grimoires, j'ai simplement collé une feuille à ma fenêtre, signée de mon sang.
 
- Satan, je t'aime, viens me prendre ! Je suis à toi !
 
Après m'être couchée, en frissonnant d'une peur délicieuse, dévorée de curiosité et d'inquiétude, Le voilà qui arrive...
 
Ma chambre est plongée dans la pénombre. Un battement d'ailes à la fenêtre, voilà que mon duvet saute tout seul dévoilant mon corps nu, je ferme les yeux, complètement paniquée...
 
Non je ne rêve pas. Il est là, il touche ma chair, je sens son haleine sur ma bouche. Il secoue mes membres, m'embrasse la poitrine. Je sens comme une brûlure. Je passe une nuit atroce et merveilleuse. Une nuit de rêve et de cauchemar.
 
Satan se révèle à moi à la fois comme une brute et un ange ! Mais cette scène, qui pourrait à la rigueur passer pour une crise d'hystérie, n'est pas tout.
 
Me voilà donc au Couvent. Dès le premier jour, je sens que rien que par ma présence, je perturbe l'atmosphère des bonnes soeurs.
 
Au fil des jours cela empire. Parfois, au milieu des prières, je suis prise d'une crise de fou-rire irrépressible et contagieux. Alors la Supérieure me condamne à plusieurs jours de réclusion dans ma cellule où le Diable mon amant vient me rejoindre.
 
Cette année chez les Bonnes Soeurs passa assez vite malgré les punitions incessantes et les brimades.
 
Lorsque je retrouvai la liberté, - enfin presque - je me sentis plus forte. J'eus l'impression que plus personne ne pouvait quelque chose contre moi. Même mes parents cessèrent de s'acharner.
 
Quelques années passèrent, mon pacte tenait toujours. Chaque appartement où j'emménageai se révéla hanté. Je n'étais jamais seule. Dans la rue je me sentais suivie.
 
J'ai revu plusieurs fois Satan mon maître en chair et en os. Chaque fois vêtu différemment. Rouquin, cornu, les yeux rouges, des sabots et la gueule fendue, il était laid à faire peur, mais troublant. Parfois il venait me rejoindre au lit.
 
Mais pas toujours, malgré le désir que j'avais de lui, de son étreinte. Mais alors quel pied ! Il m'a même envoyé des lettres qui apparaissaient toutes seules sur ma table de nuit.
 
Dernièrement j'ai rencontré une fille qui a elle aussi rencontré le Diable, mais par les Tarots. Depuis, nous sommes devenues de grandes amies.
 
Un soir, qu'elle lisait mon journal intime que je lui avais confié, les Diable lui apparut et lui dit:
 
- Floriane et toi, vous m'appartenez ! Ne l'oublie jamais !
 
Voilà mon histoire. Je voudrais juste préciser que contrairement à la plupart de vos lecteurs et lectrices qui parlent de la chance qu'ils ont eue depuis leur "pacte" avec le Diable, moi c'est tout le contraire. J'attire toutes les antipathies, j'accumule les maladies de peau, les pertes d'argent. Je n'ai plus d'amis, plus de travail.
 
La nuit je cauchemarde, j'ai des insomnies et des migraines. Je n'ai pas dû tirer le bon Diable. A la longue, il ne se révèle guère gentil... Comment puis-je faire pour en changer?

 
(Floriane NARDIN - La Chaux de Fonds).

 
Ah ! Chère lectrice ! on ne change pas de Diable comme d'amant ou de culotte ! Ce serait trop facile ! Quand on a un Diable à soi c'est pour la vie ! Mais les religieuses auprès desquelles vous fîtes retraite vous l'ont sûrement appris, Dieu est toujours plus fort que le Diable pour celui qui croit en Lui !
 

 
WICCA :
IL NE FAUT PAS JOUER AVEC LE DIABLE

Au mois de mars 1995, trois membres de la WICCA ont été trouvés morts, à la suite d'un suicide collectif, dans le pavillon Kremlin-Bicêtre abritant la section française de la secte luciférienne. Le 15 mars, la grande prêtresse Diane Lucifera, 46 ans, (Nicole L'Hotellier à l'état-civil), décédait d'une décharge de fusil à pompe dans la tête. Le 23 mars, Jacques Coutela, le grand prêtre, son compagnon, écrivain ésotérique, fut retrouvé pendu, dans ce même pavillon.

A côté du corps du "grand maître", gisait une amie du couple, Dominique D., vingt-sept ans, également morte, par pendaison.

Les adeptes de la Wicca parisienne pratiquaient en commun des rites sexuels puérils, confinant à la pathologie. Ces orgies sorcières sado-masochistes se déroulaient entre adultes consentants dans un environnement sordide, une puanteur épouvantable et un décor de très mauvais goût. Rien à voir avec les cérémonies rituelles somptueuses et baroques organisées par Gardner, le grand maître de la Wicca britannique.

Malgré les perverses fanfaronnades de ses adeptes ou les rumeurs qui couraient sur son compte, la Wicca parisienne n'a jamais pratiqué de meurtres rituels d'enfants. Les bébés sacrifiés dans la pénombre et une débauche de sang animal, étaient de simples poupées rituelles en plastique vendues dans des boutiques spécialisées.

La Wicca, membre de l'International Witchcraft, compte plusieurs dizaines de milliers de membres à travers le monde dont une centaine en France.

  La Wicca, dont l'origine gaëlique donna naissance aux mots anglais witch, sorcier et witchcraft, sorcellerie, serait d'après ses adeptes la plus ancienne religion du monde. Aujourd'hui, plusieurs mouvements satanistes ou lucifériens se disputent le terme WICCA, déposé officiellement à l'INPI par Nicole L'Hotellier et Jacques Coutela.

  Les livres de magie opératoire qui ont paru et paraissent encore sour les noms de Jacques Coutela et de sa compagne, œuvres qui font aujourd'hui autorité dans les milieux satanistes adeptes du grand guignol, sont de simples ouvrages de compilation sans grand intérêt pour les véritables initiés.

Témoignage: Satanisme

J'AI ASSISTÉ AU SABBAT


 
Dans le modeste pavillon où l'association tenait ses assises, les affidés se livraient à d'étranges sabbats réunissant une quinzaine d'affidés.
 
Dans l'occultum, une pièce drapée de noir, faiblement éclairée par quelques chandelles rituelles vertes et rouges, le grand prêtre ouvre l'office en invoquant Satan, face aux initiés des deux sexes entièrement nus, disposés en arc de cercle et se tenant par la main.
 
L'encens ne parvient pas à chasser la forte odeur d'urine de chat et de crasse qui règne dans la pièce.
 
«Empereur Lucifer, maître des esprits rebelles, je te prie de répondre favorablement à l'appel que je fais à ton grand ministre Lucifuge Rofocale.
Voulant faire pacte avec lui, je te prie aussi, prince Belzébuth, de me protéger dans mon entreprise.
Et toi, comte Astaroth, sois-moi propice, et fais apparaître au cours de cette nuit, le grand Lucifuge.
Qu'il m'accorde par le moyen du pacte que je vais lui présenter, toutes les richesses dont j'ai besoin.»

 
Le dos tourné à l'autel, où, entre les cierges, reposent des symboles sataniques, des pentacles et des croix parodiques, le grand prêtre est nu sous sa chasuble. A ses côtés, Diane Lucifera, debout devant l'autel, jambes écartées, est nue elle aussi, le pubis rasé. Les bras levés, ses mains portent deux poignards croisés au-dessus de sa tête.
 
L'invocation se prolonge, dans un brouillard d'encens, sans que l'entité apparaisse. Sur un signe du prêtre, les impétrants entreprennent une ronde rituelle, pasalmodiant "Ego, ego Belzébuth, ego, ego Astaroth, ego ego Abigor", en gambadant autour de l'autel.
 
Diane, qui incarne en fait Lilith, invoque à son tour Lucifer, le porteur de Lumière, tandis que les hommes viennent, tour à tour, lui rendre hommage en embrassant ses pieds, ses genoux, son ventre, ses seins et son front.
 
Ce soir, nous n'avons guère de chance, Lucifer ou le Grand Lucifuge, ne sont pas au rendez-vous. Ni même Belzébuth ou Astaroth. Nous n'assisterons pas au "sacrifice" du coq noir égorgé en leur honneur sur le ventre de la grande prêtresse, ni au baiser "à cul", ou à l'orgie rituelle.
 
Je suis un peu déçu de ce petit sabbat pour petits bourgeois en manque de fantaisie.
 
Une jeune et jolie adepte à qui je confie ma frustration, me dit que lorsque le covent est "fermé", que la cérémonie se déroule hors de la présence d'observateurs profanes ou d'invités, l'entité invoquée apparaît toujours et que le sabbat se déroule alors selon les règles. "Alors, c'est vraiment fantastique  !" me chuchote-t-elle. Si vous voulez, je vous invite à une séance d'initiés.
 
L' article 38 des statuts de la Wicca stipule : "Si au cours d'une cérémonie, un membre éprouve un désir sexuel envers son complément astral, il peut librement exprimer son désir et accomplir l'acte dans le cadre même du rituel, car Lucifer honore et protège ceux qui s'adonnent à la sensualité publique."
 
(Serge Laurac).

 

Lire :
Marc Schweizer :
Magie et sorcellerie
aux Editions EUREDIF


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Dernière mise à jour 10 avril 2004

© Marc Schweizer