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PORTRAIT

L'ÉNIGMATIQUE JEAN MOISSET
Monsieur Synchronicité

    
Jean, Ernest, Émile MOISSET est né à Meaux le 31 décembre 1924 sous le signe du Capricorne.
Enfant de constitution chétive, il effectue de longs séjours à l'Institut Calot de Berck-sur-Mer, un organisme catholique administré par les Soeurs, afin de traiter son rachitisme. C'est là, au cours d'émouvantes processions sur la plage, accompagnées de cantiques, qu'il prend contact avec la spiritualité. Ces rites l'impressionnent beaucoup. Il est en train de vivre une sorte de quête de l'absolu.
Il s'intéresse donc très tôt au sens de l'existence de l'homme et de l'univers. Il étudie les philosophies orientales et les phénomènes paranormaux, sans a priori, mais sans perdre son esprit critique. Jean Moisset précise qu'il est catholique non pratiquant.
Après le certificat d'études primaires, il eut beaucoup de difficultés pour trouver un travail qui lui convienne. Son premier emploi fut celui de commis charcutier, en 1939. Il apprend à tuer le cochon, à confectionner boudins et saucisses. Mais il doit cesser cette activité en 1940, en raison de l'occupation allemande, des restrictions alimentaires et des difficultés de toutes sortes qui s'en suivent. (son patron est retenu prisonnier en Allemagne).
Un de ses meilleurs souvenirs de cette époque : les soirées passées à jouer à la belote avec sa patronne. Ensuite, durant quelques mois, le jeune Moisset sera apprenti électricien.

Il entre dans une banque

Finalement, il trouve une place d'employé de banque, à l'agence de la Banque Nationale du Commerce et de l'Industrie de Meaux (Seine & Marne), où il travaille durant 6 années, notamment comme démarcheur. Il parcourt la région de Meaux à vélo (Trilport, Fublaines, Etrépilly, Esbly, Couilly-Pont-aux-Dames, Claye-Souilly, etc.), pour effectuer auprès d'une clientèle disséminée, les opérations bancaires courantes : retraits et remises de caisse, paiement des coupons et placement d'obligations à l'émission.
Au cours de ses tournées, il déjeune et dîne souvent chez l'habitant. En cette période de rationnement et de pénurie, ces expéditions dans les campagnes lui permettent de ramener du ravitaillement pour sa famille et ses amis. Au retour, les sacoches de sa bicyclette sont régulièrement lestées de savoureux pains de blé, de beurre, de lait, d'oeufs, de légumes.
Une fois par semaine, il tient également la permanence périodique de la BNCI à Couilly-Pont-aux-Dames, et ouvre son bureau de banque itinérant dans l'atelier de deux demoiselles couturières.
L'une d'elles est clairvoyante. Ainsi, notre jeune banquier assistera à d'intéressantes séances de voyance. La couturière prédit à Jean Moisset qu'il poursuivra bientôt sa carrière à Paris, ce qui ne manquera pas d'arriver.
En 1944, requis par les Allemands mais restant en France, il participe à divers travaux de déblaiement, de reconstruction ou de maçonnerie suite aux dégâts causés par l'aviation alliée. Libéré au bout de quelques jours comme tous les employés de banque, il reprend son travail chez son employeur. A la Libération, sa classe est exemptée de service militaire mais astreinte à un an de préparation militaire, les week-ends.
A la BNCI, Jean Moisset passe avec succès les examens du CAP et du Brevet professionnel. En 1947, il entre à la Banque de l'Union Européenne à Paris, où il effectue le reste de sa carrière. avenue de l'Opéra. Cet établissement sera absorbé par le CIC lui même contrôlé par le Crédit Mutuel.

Il publie une plaquette sur les conventions fiscales franco-étrangères.

En parallèle, J.M. poursuit ses études, obtient le diplôme du Centre d'Études Supérieures de Banque qui correspond à un doctorat. Durant son activité professionnelle, il publie une plaquette sur les conventions fiscales franco-étrangères. Tiré à 1.000 exemplaires, cet ouvrage d'une quarantaine de pages fut diffusé aux correspondants de la banque, dans le monde entier. Cette publication sera rééditée pendant plusieurs années, même après son départ de la banque.

Passionné par la spiritualité et le paranormal

Jean Moisset quitte ses activités financières avant l'âge de la retraite (il est alors chef de service), pour se consacrer à des recherches sur la spiritualité et le paranormal qui le passionnent. Il étudie en particulier la parapsychologie, les OVNI, le Yoga, la médecine, la loi des séries... Inscrit à l'association des Amis de l'Institut Métapsychique International (IMI), il participe à ses travaux.
Au début, il ne s'intéresse guère à la synchronicité, car il n'a pas encore connu de coïncidences vraiment signifiantes. Sa mère décède en 1980, son père en 1986. Ce n'est qu'après la mort de son père que Jean Moisset devient le jouet de coïncidences curieuses. Les phénomènes de synchronicité se multiplient dans sa vie. En prenant connaissance des écrits de Jung, de Pauli et de quelques autres scientifiques, il comprend que les coïncidences qu'il vit sont exceptionnelles. C'est ainsi qu'en étudiant d'abord ce qui lui arrive, en tant que sujet synchronistique, Jean Moisset deviendra le spécialiste de cette discipline.
 Depuis quelques années, il partage son temps et ses activités dans la recherche, écrivant des articles très fouillés et des livres remarquables sur le hasard, les fractales, la parapsychologie, les coïncidences et la synchronicité dont il est aujourd'hui l'un des plus éminents spécialistes.
Marc Schweizer

OUVRAGES  DE  JEAN MOISSET

 
Énigmatiques coïncidences
Lois des Séries - Synchronicité
Éditions Présence (1993)

 
ABC des coïncidences mystérieuses
Éditions Jacques Grancher (1996)

 
La parapsychologie, réalité ou fantasme ?
Éditions JMG Jean-Michel Grandsire 1998)

 
En collaboration avec Michel Granger :

 
La Synchronicité
Révélation de la présence d'une finalité dans notre vie
et dans l'évolution de l'univers
Éditions Archè, Milan (1999)

 
La Loi des Séries
dans notre vie et les jeux de hasard
Éditions JMG Jean-Michel Grandsire (2000)

 


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