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LES POUVOIRS DE L'ESPRIT 
SUR LA MATIÈRE

LA PSYCHOKINÈSE

Dans certaines circonstances, en particulier lors de l'accès à un état médiumnique ou mystique, l'esprit de l'homme aurait le pouvoir de modifier la matière par des moyens non physiques, c'est-à-dire par une influence mentale qui ne serait opérationnelle qu'à partir de l'inconscient et concernerait aussi bien les objets inertes que les êtres vivants.
C'est ce qu'on appelle la psychokinèse en parapsychologie.
Ainsi de rares personnes pourraient exceptionnellement par la pensée perturber le fonctionnemment des appareils mécaniques, électriques, électroniques et informatiques.

La Psychokinèse

On peut définir la psychokinèse, en abrégé PK, comme une action du psychisme sur la matière animée ou inanimée, ainsi que sur l'énergie physique, pouvant provoquer notamment la déformation d'un objet ou son déplacement (télékinésie). Il existe plusieurs variantes ou modalités.
Depuis la fin du 19e siècle, des parapsychologues ont tenté de reproduire des phénomènes PK dans des expériences de laboratoire. Rhine fut aux USA un pionnier de la recherche expérimentale.
A partir des années 1930, il a conçu une méthode mécanique de lancement des dés, les sujets devant tenter d'influencer leur parcours pour les faire retomber sur une face (ou un chiffre) choisie à l'avance.
Un nombre considérable d'essais ont été effectués pendant plusieurs années, donnant des résultats assez encourageants, mais néanmoins inférieurs à ceux obtenus en perception extrasensorielle.
Ces expériences furent reprises par d'autres chercheurs anglo-saxons qui réussirent des tests positifs.
Dans les années 1970, à la suite des prestations médiatiques d'Uri Geller, on assista à une vague de démonstrations de torsions de barres, couverts ou objets métalliques, et d'actions sur des mécanismes d'horlogerie.
Malheureusement, les résultats obtenus, bien que spectaculaires, apparaissaient souvent douteux, en raison des fraudes constatées chez les sujets vedettes : Uri Geller et le Français Jean-Pierre Girard, prestidigitateurs, dont les exploits paranormaux sont a priori suspects.
Pourtant, Uri Geller fit des expériences sous le contrôle de scientifiques dans de nombreux pays, notamment aux USA.
Jean-Pierre Girard, de son côté, a été soumis à des expériences entre autres au laboratoire de Péchiney-Ugine par Charles Crussard, directeur scientifique. Il réussit en particulier, plusieurs torsions de barres et la modification de la texture d'échantillons métalliques qui n'aurait pu être obtenue par aucun des moyens dont disposent les métallurgistes de Péchiney-Ugine. Charles Crussard a déclaré: ce seul point, quelles que soient les conditions de l'essai, établit la nature "anormale" de l'effet produit par Jean-Pierre Girard .
Pour contrôle, il est arrivé que l'on fasse appel à un ou plusieurs prestidigitateurs professionnels, notamment Sanlaville, Ranki (croyants PSI) et Majax, Randi (sceptiques PSI). Jean-Pierre Girard reconnaît bien volontiers qu'il a déjà triché.
D'ailleurs, lorsque la réussite se fait attendre, la plupart des médiums ont tendance à donner un coup de pouce inconsciemment, sans se rendre compte des conséquences de leur geste (Richet avait déjà fait cette constatation).
Quelle que soit l'opinion que l'on puisse avoir sur Uri Geller et Jean-Pierre Girard, il ne faut pas oublier que des expériences positives ont été effectuées avec d'autres sujets apparemment doués et moins suspects de tricherie.
Par exemple de 1976 à fin 1977, à l'Institut Métapsychique International, Yvonne Duplessis et Jean-Paul Bailly ont fait des tests de PK avec des enfants, dont Frédéric, 16 ans, Patrice, 14 ans et Anita, 11 ans, qui réussirent quelques pliages de barres à l'intérieur de tubes de verres scellés dans des conditions excluant toute fraude (voir les Revues Métapsychiques n° 25 de 1978 et 26-27 de 1979-1980).
On distingue plusieurs catégories de phénomènes PK dont la photopsychokinèse qui fut pratiquée par Ted Sérios et qui consiste à projeter une image mentale sur une photographie.
Citons également la biopsychokinèse. Il s'agit de l'influence psychique sur des organismes vivantsÊ: hommes, animaux, plantes, cultures de champignons, bacilles, etc. Donnons encore quelques précisions sur la rétropsychokinèse avant d'aborder la micropsychokinèse.

La rétropsychokinèse

Si la PK heurte le bon sens commun, la rétropsychokinèse nous fait entrer dans la science-fiction. Car, il est difficile d'admettre que dans le présent on puisse influencer le résultat d'un lancement de dés ou d'un essai sur générateur électronique aléatoire effectué dans le passé.
Comme l'explique Pierre Janin, pour que la rétroPK soit concevable, il faudrait que l'influence future du sujet se concrétise lors du processus aléatoire de l'expérience qui serait effectuée de façon "neutre" sans témoin, le résultat enregistré étant gardé secret jusqu'à la manifestation du désir ultérieur. De cette façon, l'effet se serait produit avant la cause.
Tout cela bouscule la conception de la causalité et du temps admis par le paradigme scientifique actuel et pose de difficiles problèmes de méthodologie. La synchronicité pourrait donner une explication valable.

La micropsychokinèse

Cette dernière forme de PK mérite une attention toute particulière L'expérience peut être réalisée à l'échelle moléculaire. Mais le plus souvent elle est opérée au niveau quantique c'est-à-dire sur des particules atomiques au moyen de générateurs électroniques aléatoires permettant, comme nous allons le voir, une très grande rapidité des essais accompagnée d'une fiabilité technique remarquable.
C'est le physicien Helmut Schmidt qui a créé les premiers générateurs électroniques aléatoires utilisant des émissions de strontium 90 dans un système comportant 2 (ou plusieurs) ampoules, par exemple bleue et jaune, s'allumant l'une ou l'autre au hasard à chaque essai, soit une probabilité égale pour chacune d'elles. Le sujet doit s'efforcer de favoriser mentalement l'une par rapport à l'autre afin d'obtenir un écart significatif.
Des résultats intéressants ont été enregistrés. A partir de 1979 à l'université de Princeton, Robert G. Jahn, doyen de la Faculté d'ingénierie, aidé par Brenda J. Dunne, psychologue, a conçu des méthodes et un dispositif électronique révolutionnaires permettant des essais d'une valeur scientifique indéniable et d'une vitesse d'exécution vertigineuse.
L'ordinateur génère de façon aléatoire une impulsion binaire (bits) positive 1 ou négative 0. L'opérateur doit essayer de faire apparaître à son choix, soit un maximum de 1, soit un maximum de 0, ou encore un nombre total moyen le plus proche possible de 0,5. La rapidité des essais est impressionnante, plusieurs centaines d'impulsions (selon les réglages : 500, 600...1.000 ou plus) traitées par seconde, soit, comme dit Annick Lacroix, en une heure autant que Rhine pendant toute sa vie.
Les opérations pour chacune des expériences ne durent que quelques secondes, ce qui permet d'en effectuer un grand nombre et d'obtenir des données plus valables, lesquelles comportent des résultats largement significatifs. Ils confirment la réalité de la microPK en montrant que la plupart des gens sont capables d'influencer mentalement un générateur électronique aléatoire, chaque opérateur ayant sa marque personnelle.
Voilà un progrès considérable qui aura des conséquences bénéfiques pour l'avenir de la parapsychologie scientifique. Toutefois, cette possibilité qu'aurait chacun de nous d'influencer le fonctionnement d'un générateur électronique a quelque chose d'inquiétant. On peut imaginer l'ingérence de personnes particulièrement douées, dans les ordinateurs de la défense nationale d'un pays ou dans le réseau Internet.
Il est vrai qu'il existe déjà les menaces de virus et de piratage informatiques, de nuisances diverses et intrusions dans la vie privée. Jung et le physicien Wolfgang Pauli, qui ont conçu le principe de la synchronicité (coïncidence signifiante), étaient tous les deux sujets à des phénomènes PSI.
A notre avis, ceux-ci sont du reste des synchronicités. Le grand psychologue suisse connut des expériences extrasensorielles et des hantises. Rappelons le cas célèbre de raps se produisant dans un meuble lors d'une discussion avec Freud, lequel rejetait les faits PSI à l'exception de la télépathie qu'il rencontrait dans ses analyses.
Quant à Pauli, ses collègues physiciens, Gamov, Franck, Frisch, entre autres, racontaient en plaisantant qu'il provoquait des pannes et incidents techniques, des sortes de psychokinèses, dans les appareils lorsqu'il se trouvait à l'intérieur ou à proximité d'un laboratoire.
Après ces manifestations paranormales, le brillant savant ressentait paraît-il un soulagement mental. Ses problèmes psychiques l'avaient amené à consulter Jung et furent ainsi à l'origine de leur collaboration. La nuit lorsque je suis réveillé, il arrive que je réfléchisse sur l'énigme posée par la synchronicité, et souvent à ce moment là, j'entends des raps ( bruits, craquements, coups secs...) dans un meuble, un radiateur électrique, la télévision ou la fenêtre.
L'auteur du présent article a produit également des phénomènes PK, notamment la torsion d'une petite cuillère à l'époque des prestations d'Uri Geller. Voici un extrait de la page 145 de mon livre La Parapsychologie, réalité ou fantasme? JMG Editions 1998.

Comment réussir une simple PK (courbure d'une cuillère ou d'une fourchette - sans garantie de succès)

Insistons sur le fait que les expériences sont difficilement reproductibles, d'où des échecs trés fréquents. Pour réussir, il ne faut surtout pas manifester de la volonté, mais un désir seulement passif en ayant la conviction intime que le phénomène est possible et opérer comme s'il s'agissait d'un jeu.
Il convient par une sorte d'empathie de s'identifier avec l'objet, d'être en synchronicité avec lui en ressentant et en imaginant sa torsion, c'est-à-dire en l'observant comme si la courbure se produisait ou s'était déjà réalisée. Il est nécessaire d'éprouver une confiance totale, avec un profond choc émotionnel dans un état second, complètement relaxé et serein, accompagné d'une augmentation du rythme cardiaque (*).
Les enfants ont moins de préjugés que les adultes et considèrent cette expérience comme un jeu. On remarque ainsi qu'ils obtiennent des résultats positifs plus facilement, car ils parviennent à croire à la réussite consciemment et surtout inconsciemment.
D'autre part, le cadre de l'expérimentation est très importantÊ: une ambiance agréable, calme et détendue est nécessaire, l'endroit doit donc être choisi avec soin. En effet, les échecs sont souvent dus à un environnement bruyant ou à une atmosphère de scepticisme et de suspicion. Attention également à "l'effet expérimentateur".
Une dernière remarque, les pouvoirs des médiums PK semblent s'amoindrir avec le temps et même parfois disparaître complètement. (*) La grande difficulté est de concilier relaxation et choc émotionnel accompagné d'une accélération cardiaque.
Le renouvellement trop fréquent de telles expériences peut être dangereux pour la santé, et notamment pour le système cardiovasculaire ainsi que pour l'équilibre psychologique du sujet, surtout si c'est un enfant. Il est sans doute risqué de pénétrer dans un "monde transcendant et secret" comme le font les mystiques au niveau spirituel. Eux-mêmes sont d'ailleurs souvent confrontés au paranormal.

Contagion psychokinétique

A l'occasion d'une expérience médiatique ou non, un sujet, même truqueur peut induire, comme une sorte de catalyseur, des pouvoirs et effets authentiques chez un spectateur ou un téléspectateur. La personne qui tente de reproduire le phénomène, en tenant dans sa main un couvert ou une clef au moment de la démonstration, (sous réserve que les objets n'aient pas été fournis directement ou indirectement par le médium), réussit parfois le test!
On a constaté ce phénomène dans plusieurs pays lors des prestations d'Uri Geller et de Jean-Pierre Girard. Ce fut le cas de Charles Crussard, du professeur Rémy Chauvin, d'Albert Ducrocq, du docteur Alfred Krantz, de Léon Zitrone, Bernard Clavel, (et Alfred Kastler ?), selon Girard. Il est même arrivé que les intéressés n'aient pas désiré consciemment opérer la torsion ! En réalité, tout le monde doit être capable de réaliser une PK.
D'autre part, j'ai remarqué une fréquence anormale d'incidents quand je m'adresse à la caisse d'un supermarché, à un guichet de la SNCF ou de la Poste. Ainsi, un jour où j'avais à expédier une trentaine de plis à la poste centrale de Nice, la balance automatique et la machine à étiquettes d'affranchissement du guichet sont tombées en panne en même temps.
Mais, il ne faut pas trop fantasmer et tenir compte du hasard. Marc Schweizer, rédacteur de Science et Magie, a constaté à plusieurs reprises que lors de ma présence son ordinateur avait tendance à se dérègler et parfois à tomber en panne. Même observation pour son imprimante.
En avril 1999, mon médecin me conseille de consulter un gastro-entérologue en vue d'un examen médical approfondi. Le praticien s'apprête à enregistrer mon identité sur son ordinateur et à sa grande surprise il s'aperçoit que la souris a disparu de l'écran. Finalement, j'ai renoncé à tort ou à raison à subir cet examen médical. Lorsque je voyage en métro et dans le train, il se produit souvent des incidents bizarres.
Exemples : en chemin de fer entre Paris et Marseille, le compteur de vitesse de la motrice s'arrêta de fonctionner, celle-ci fut obligée de rouler au ralenti, d'où un retard important ; une autre fois en gare de Marseille alors que j'étais très pressé, il a fallu attendre dix minutes pour descendre, les portes des waggons étant bloquées par suite d'une panne électronique ; au cours d'un autre voyage, entre Paris et Lyon-Satolas : incident de caténaire entraînant un retard estimé à 1 h 30, porté ensuite à 2 H 30 en raison d'un nouvel incident technique (sic), un aiguillage qui ne fonctionnait pas, etc.
Quand je joue au loto, je regarde le tirage à la télévision et remarque parfois une certaine corrélation entre mes pensées et le résultat du tirage. Avant mon hospitalisation, la veille d'un examen échographique qui fut défavorable, tout en consultant un livre de médecine, je regarde à la TV le tirage du TAC au TAC dont le numéro gagnant est 444499, la speakrine se demandant s'il ne va sortir que des 4.
Or, l'observation de séries de 4 est pour moi un présage défavorable, ce qui d'ailleurs a été le cas en ce qui concerne le résultat de cet examen. J'ai noté des dizaines de faits analogues, dont certains ont été cités dans mes ouvrages.
Dans mon livre sur la loi des séries (JMG Edtions, février 2000), j'ai émis l'hypothèse que par micropsychokinèse, certaines personnes pourraient influencer le résultat du tirage du loto (voir encadré). Même remarque pour les joueurs à la roulette dans les casinos.
Au casino du Café de Paris à Monte-Carlo, à deux reprises j'ai soudain deviné le numéro qui allait sortir. Je précise que je ne l'avais pas joué et que je vais très rarement au casino. Si je m'intéresse beaucoup à la loi des séries, je ne dépense guère d'argent dans des jeux de hasard.
On pourrait paraît-il provoquer par la pensée l'éternuement de son prochain (j'ai remarqué ce fait à de nombreuses reprises). En regardant la nuque d'une personne, il serait aussi possible d'obliger cette dernière à se retourner (ou tout au moins à se sentir observée).
Signalons encore la possibilité d'agir mentalement sur le comportement des animaux et la croissance des plantes Il y a lieu de rappeler aussi que certaines guérisons peuvent être obtenues par biopsychokinèse.

Explication de la psychokinèse

Depuis une quinzaine d'années grâce aux recherches entre autres de Zurek et Gell-Mann sur la théorie de la décohérence - destruction de la cohérence des états quantiques par l'environnement - on enregistre des progrès de notre connaissance sur le processus de réduction du paquet d'ondes, c'est-à-dire sur le problème de savoir comment la matière créée à partir d'un état quantique apparaît dans le monde macroscopique où nous vivons.
A ce sujet, voir la revue Pour la Science, article "Du classique au quantique" de Hervé Zwirne - numéro spécial sur la Physique Quantique, juin 1994, et la revue Science et Vie, article de Hélène Guillemot, Découverte, comment la matière devient réelle, de février 1999. Il n'est plus question du rôle de la conscience de l'observateur.
Ce serait l'environnement de la particule (l'appareil de mesure, des molécules d'air, des photons lumineux...) qui éliminerait spontanément les superpositions d'états pour n'en conserver qu'un seul, la rapidité de décohérence augmentant avec la taille du système. Toutefois, le résultat de la transition du quantique au classique demeurerait sans cause et imprévisible.
En outre, et là nous sortons du cadre de la science rationaliste, il est possible que la "décohérence" soit dans de rares cas influencée ou dirigée par l'esprit d'un observateur humain (en particulier un médium ou un mystique), voire même un animal (expériences du physicien Helmut Schmidt sur des chats). Rappelons les expériences de micropsychokinèse à l'université de Princeton.
La psychokinèse, la télékinésie, les poltergeists, la lévitation... seraient expliqués par l'intervention exceptionnelle et active d'un psychisme individuel dans la matière au niveau quantique, avec effet notable à l'échelle macroscopique dans un objet, l'environnement ou le corps de la personne, d'où le cas échéant, la production de phénomènes PSI ou mystiques miraculeux, aberrants ou insolites au lieu de la normalité classique que nous percevons habituellement de façon intersubjective à l'échelle humaine.
Il ne faut pas se faire d'illusion, tous les phénomènes rapportés ici seront classés dans l'occultisme par les scientifiques bien-pensants, alors qu'ils sont pourtant réels et susceptibles de modifier profondément notre vision du monde.

Février 2000 Jean Moisset

Références ? La parapsychologie, réalité ou fantasmes, Jean Moisset (JMG Editions, 1999). ? La synchronicité, Michel Granger et Jean Moisset (Archè Milano, 1999). ? La loi des séries, Jean Moisset (JMG Editions, février 2000) ? Aux frontières du paranormal, Brenda J. Dunne et Robert G. Jahn (Editions du Rocher, 1991).

Difficultés informatiques et signes numériques

Le mercredi 2 février 2000, j'achète un modem en vue de l'accès à Internet. M. MS l'installe sur mon ordinateur vers midi, mais la mise en place échoue malgré plusieurs heures de tentative. Si bien que nous n'avons pas déjeuné. Mon ami pense qu'il manque une disquette et finalement il rapporte le modem soigneusement réemballé au distributeur.
Celui-ci constate avec surprise que le paquet contient un CD publicitaire au lieu du CD prévu pour l'installation, la disquette faisant double emploi avec ce dernier, mais étant incomplète. La pose du modem était de ce fait impraticable. Elle est reportée à une date ultérieure. Néanmoins, j'envoie sans attendre mon abonnement à Club Internet afin d'être opérationnel dès que possible.
Je vais au bureau de Poste le plus proche, mais ce dernier vient de fermer définitivement. Le pli mis dans une boîte à lettres ne partira donc que le lendemain.
Le soir, tirages du Loto qui m'intéressent tout spécialement en raison de la sortie prochaine de mon livre sur la loi des séries. En raison d'un coup de fil au sujet de la synchronicité, je ne peux noter les résultats du 2e tirage à la TV. Une heure après, je consulte le minitel, mais curieusement et contrairement à l'habitude les résultats du jour ne sont pas encore publiés. Je finis par avoir les renseignements par téléphone, les n° sortis étant les suivants : 4 7 9 44 46 47 32 (complémentaire) Belle quaternité accompagnée de 7 en synchronicité avec ma journée de complications.
Mon inconscient a-t-il influencé le tirage ou s'agit-il d'un simple hasard ? Mais le cas s'est déjà produit dans des circonstances analogues. Ce résultat, petit clin d'oeil synchonistique, n'est pas négatif car il confirme mes extrapolations sur la loi des séries. En effet, ces numéros sortis présentent respectivement les petits écarts suivants :
Ecart effectif : 3 0 1 2 0 4 0 * Ecart avant le 1er tirage : 2 0 0 1 9 3 0 * Sous réserve que la sélection des numéros joués au 2e tirage ne peut être différente de celle du 1er. Ainsi le n° 4 comportant l'écart 3 correspond en réalité pour le jeu à l'écart 2. Notons que le n° 46 à écart 0 n'avait pas été sélectionné; car son écart avant le 1er tirage était de 9.
Rappelons que l'écart 0 s'applique aux n° sortis au dernier tirage. L'écart 1 concerne les n° sortis à l'avant -dernier tirage. L'écart 2 concerne les n° sortis au tirage précédant l'avant -dernier. Etc.

TROIS DISPARITIONS ET RECUPERATIONS

D'OBJETS EN SERIE

Je viens de terminer le manuscrit de mon prochain livre "La loi des séries" et de le remettre à mon éditeur. Or, pendant une courte période avant la fin de la mise au point du projet, il s'est produit trois pertes et récupérations d'objets dans des circonstances troublantes.
Le 6 octobre 1999, mon manuscrit d'origine a disparu dans la boutique de photocopies où je faisais procéder à des tirages et reliures. Ce document n'ayant pas été retrouvé le surlendemain, j'ai déposé à toutes fins utiles une plainte contre X au commisariat de police du 12e arrondissement de Paris.
A Nice, le 20 octobre vers 17 H 30, soit deux semaines après, je reçois un appel téléphonique d'un employé de la maison de photocopies m'informant qu'une dame (*) venait de rapporter le manuscrit en question. Curieusement, ce même 20 octobre au matin, j'avais égaré la clef de mon appartement. Je l'ai retrouvé ensuite vers 16 H (soit un peu avant l'annonce de la récupération de mon manuscrit) au fond d'un sac à pain en plastique que j'avais pourtant examiné mineutieusement la matin sans résultat. Le samedi 23 octobre, je suis avisé par la gérance de la propriété où j'habite à Nice que j'ai omis de régler le montant de mes charges au 1er octobre. Je suis très surpris car le 11 du même mois j'avais déposé un chèque sous enveloppe dans la boîte aux lettres du syndic. Le 25 octobre, je contacte la secrétaire de celui-ci qui me confirme qu'elle n'a pas reçu mon chèque.
Après que j'aie fait opposition à ma banque, le pli contenant le chèque est bizarement retrouvé au milieu de journaux dans une boîte à lettres sans titulaire située à deux niveaux au-dessous, l'enveloppe ayant sans doute glissé le long de l'intérieur de la porte en traversant une boîte ! Il existait en effet un interstice de quelques millimètres entre les portes et la base des boîtes à lettres. Une explication rationnelle peut sans doute être apportée à chacun de ces 3 faits analogues, mais le plus surprenant, c'est qu'ils se soient produits dans un court laps de temps au moment de la fin de la mise au point de mon manuscrit sur la loi des séries.

Autre cas surprenant

Fin 1999, j'ai reçu 3 manuscrits en quelques jours. Or, c'est la première fois que des auteurs m'en font parvenir. Jamais 2 sans 3 !
(*) C'est elle qui avait dû emporter le manuscrit le 6 octobre. Notons qu'il était composé d'une centaine de feuilles volantes et que le nom de la boutique de photocopies ne figurait pas sur les pages.

Jean MOISSET - Janvier 2000



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