SERGIO PICILLO
cobaye universel


Un jeune Napolitain aux pouvoirs surprenants
 
Le Napolitain Sergio Picillo est un jeune homme aux pouvoirs surprenants. Depuis deux ans, (nous sommes en 2004) il étonne la petite équipe de chercheurs indépendants qui s'intéresse à son cas.
Né dans une famille pauvre des bas-fonds de Naples, Sergio a échappé à toutes les vaccinations pourtant obligatoires et n'a jamais contracté de maladie même infantile, telle la rougeole, la coqueluche ou les oreillons.
Ce fut tout à fait par hasard lorsque, après un bénin accident de la route Sergio fut transporté au service des urgences d'un hôpital et subit quelques examens dont une prise de sang et son analyse, que l'on s'aperçut d'une curieuse anomalie.
L'organisme de Sergio ne réagissait pas "normalement" aux agressions extérieures, son sang ne fabriquait pas automatiquement des anti-corps contre toute attaque microbienne pathogène: il semblait naturellement immunisé contre toutes les maladies.
Un jeune interne de l'hôpital, Luigi Biancotti, intrigué par les premières analyses, se passionna pour le cas de Sergio et lui demanda s'il voulait bien se soumettre à d'autres tests.
Sergio Picillo, qui vivait au jour le jour de petites combines, de menues rapines, accepta volontiers la proposition du jeune médecin qui avait son âge et avec qui il sympathisa.
Biancotti tenta de lui expliquer son projet d'étude, de lui faire comprendre tout l'intérêt qu'offrait son cas pour la science, de lui faire lire quelques ouvrages de vulgarisation sur l'immunologie, mais Sergio l'arrêta dans sa démonstration, en lui disant franchement qu'il ne savait pas lire, qu'il se foutait de la science, que les seules choses qui l'intéressaient étaient les filles et l'argent.
Le jeune toubib aussi pauvre que le jeune chômeur tenta d'associer son patron, sérologue et urologue réputé, à sa démarche. Mais le Professeur X était un de ces mandarins mondains que la recherche n'intéressait plus depuis belle lurette, qui travaillait le moins possible et n'opérait que les gens fortunés, moyennant des honoraires faramineux reçus de la main à la main.
Mais il aimait bien Luigi, un élève intelligent, toujours disponible, zélé, acceptant sans rechigner les tâches les plus ingrates, l'assistant toujours avec diligence et compétence.
- Fais ce que tu veux dans mon service après tes gardes, Luigi, j'ai confiance en toi, mais ne me demande ni temps ni argent. J'ai 62 ans et j'ai besoin de vivre... enfin!
Biancotti se le tint pour dit et travailla d'arrache-pied avec les moyens du bord dès qu'il avait un peu de temps libre. Dormant sur place, se nourrissant sur le pouce, il profita de l'influence et de la renommée de son patron pour utiliser au mieux et à moindre coût les laboratoires et les services spécialisés de l'hôpital, suppléant à son manque de fortune par un travail acharné.
Sandra, l'assistante du patron, intriguée par le zèle de ce jeune et beau médecin qui ne fumait pas, ne buvait pas, ne draguait pas, ne sortait jamais, travaillant jour et nuit, finit par s'intéresser à lui.
Sergio vint à l'hôpital plusieurs fois par semaine, pour se soumettre à des tests, donner un peu de son sang, recevoir un peu d'argent.
Au bout de six mois, Luigi Biancotti avait beaucoup progressé dans l'étude du cas de son jeune protégé et avait fait plusieurs constatations:
Sergio Picillo présentait d'abord un cas extraordinaire d'immunité naturelle spontanée. Aucune maladie ne semblait avoir prise sur lui.
Mis en contact répété avec un agent pathogène, même redoutable, l'organisme de Sergio ne réagissait pas comme celui de l'immense majorité des autres individus lançant leurs défenses immunitaires à l'assaut de l'invasion microbienne, action se manifestant entre autres par de la fièvre, une sérieuse inflammation, une intense fabrication de globules blancs. Un cas incompréhensible et surprenant.

Accident de parcours

Un accident de parcours vint conforter Luigi dans son analyse.
Sergio Picillo était un coureur de jupons invétéré. Or, à l'hôpital il croisait de jolies infirmières, de jeunes et belles patientes, bref du gibier pour dragueur auprès duquel il tentait sa chance, souvent couronnée de succès.
Et un jour, au cours d'une garde de nuit, Luigi surprit Sergio en train de coucher dans la pénombre avec une de ses patientes, dans une chambre faisant de la partie de l'hôpital abritant des malades contagieux.
Nullement terrifié par le fait que son protecteur ait découvert ses turpitudes, Picillo se rajusta, sourit au docteur, salua la belle qui faisait semblant de dormir et s'en alla sans demander son reste.
Luigi, par contre, était très inquiet. La jeune patiente que Sergio venait d'honorer, sans aucune précaution, sans s'être couvert, était infestée par le sida depuis plus d'une année.
Par peur d'un scandale, il n'osa pas, dans un premier temps, déclarer le fait à son chef de service, se réservant de se confier à son patron, dès son retour de vacances.
Mais, en attendant, il fit tout ce qu'il était nécessaire de faire dans l'intérêt de Sergio. Contrôle sanguin, administration de médicaments préventifs.
Inconscient de ce qu'il avait fait, des risques qu'il avait pris, Sergio lui avoua que ce n'était pas la première fois qu'il faisait l'amour à cette riche et jolie malade qui le récompensait largement de ses prouesses!
L'examen sérologique s'étant révélé négatif, Luigi n'osa toujours pas confier l'affaire à son patron. Mais cuisinant Sergio plus à fond, il apprit de son protégé qu'il avait déjà séduit une dizaine d'infirmières et de patientes depuis trois mois et qu'en ville, il fréquentait des filles de tous les milieux.
Affolé à l'idée que son protégé ait contaminé les filles qu'il avait séduites et par la perspective d'un énorme scandale, Biancotti finit par raconter toute l'histoire à Sandra, l'assistante du patron, pour lui demander conseil. Elle lui suggéra de tout lui déballer, sans rien celer, depuis le début.
Le professeur X. écouta son élève sans jamais l'interrompre. Lorsqu'il eut achevé son récit, il demanda à Luigi quelles personnes étaient au courant de l'affaire.
- Sandra, vous et moi.
- C'est tout ?
- Oui.
- Alors voilà ce que nous allons faire. Le cas de ce Sergio semble intéressant. Mon confrère et ami le Dr Trapani (pseudo) travaille pour le compte de l'un des plus grands laboratoires pharmaceutiques. Spécialiste mondialement connu des maladies sexuellement transmissibles et notamment du sida, je vais lui suggérer de vous prendre comme collaborateur à l'essai. Auprès de lui et sous son contrôle, je pense que vous pourrez poursuivre l'étude du cas Picillo et vos recherches dans le domaine de l'immunologie.
Ainsi fut fait.
Le Dr Trapani engagea Luigi Biancotti qui put continuer ses recherches dans de bien meilleures conditions qu'à l'hôpital public. Durant six mois, Sergio Picillo, désormais rémunéré par le laboratoire, subit d'innombrables tests sanguins, toujours négatifs. Le Dr Trapani qui n'avait pas les mêmes scrupules éthiques que Luigi Biancotti, profita de la simplicité et du caractère dissolu de Sergio pour en faire un véritable cobaye.
Bien que les germes pathogènes de plusieurs maladies de plus en plus graves lui aient été injectés - en dépit de la loi interdisant en Europe ce genre d'expériences sur l'homme - Sergio Piccillo ne développa aucune d'entre elles.
Couchant toujours de droite et de gauche, sans aucune précaution, avec des filles de joie parfois contaminées, le jeune homme ne fut touché par aucune de ces maladies.
A la veille des vacances d'été, le Dr Trapani proposa à Luigi et à Sergio de l'accompagner en Thaïlande où la multinationale pour laquelles ils travaillaient, disposait d'un laboratoire ultra moderne animé par une excellente équipe de chercheurs.
La forte nature de Sergio ne pouvant rester inactive, la direction du Laboratoire lui fournit aux frais de la société de jolies putains pour ses menus plaisirs. Certaines d'entre elles étaient délibérément choisies parmi les filles séropositives.
Sans qu'on lui fît signer de décharge, sans que jamais on ne lui expliquât avec précision à quelle expérience on allait le soumettre, Sergio Picillo subit même, comme un vulgaire singe ou rat de laboratoire, une transfusion de sang contaminé par le sida.
Or, placé sous haute surveillance, avec de constants examens, Sergio ne développa jamais la maladie, resta résolument séro-négatif.
Et le plus incroyable, le plus étrange, Sergio Picillo semblait guérir de maladies traumatisantes dont elles étaient infectées, voire du sida, certaines femmes qu'il honorait de ses faveurs.

Incroyable

- Fantastique ! Incroyable ! Impossible ! s'écria le professeur X lorsque son confrère Trapani lui fit un sobre rapport du résultat de leurs travaux.
Très motivé, Luigi Biancotti accumulait les expériences les plus poussées et dut bientôt convenir que Sergio était l'exemple parfait d'un être humain sain, naturellement protégé contre toute agression microbienne morbide et capable de communiquer cette immunité à autrui.
L'honneur de publier le résultat des travaux fut refusé à Luigi Biancotti qui, chercheur surdoué mais modeste, ne s'en formalisa pas, laissant à ses protecteurs la possibilité et le privilège de publier ses travaux dans les revues scientifiques les plus prestigieuses et de parader dans les congrès.
Or les comités d'évaluation et de contrôle des différents médias bloquèrent la publication du "cas Picillo" en attendant des éclaircissements...
Luigi ne divulgua pas à ses employeurs le résultat de l'ensemble de ses expériences se réservant certaines hypothèses qu'il souhaitait vérifier une fois son doctorat en poche.
Quant à Sergio, il fut "vendu pieds et poings liés" au laboratoire qui l'employait par le Dr Trapani (pseudonyme) aujourd'hui nobélisable.
Lorsqu'il exprima le souhait de retourner à Naples, on lui opposa le contrat en bonne et due forme auquel il avait souscrit, le liant pour cinq années renouvelables à la multinationale qui l'employait comme cobaye.
Luigi et Sergio réussirent à s'échapper de leur prison dorée et à regagner l'Italie où le mur de l'argent ne leur permit pas de retrouver une activité digne de leur ambition.
 
Canular, conte de fée pour adultes ou témoignage crédible ?
 

(Source : Jimmy Karsten témoignage non vérifié reçu d'Italie, par courriel)

(affaire à suivre)


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