LE NOUVEL ÂGE
Une religion nouvelle naît sous nos yeux

De nouvelles croyances
Les entretiens que j'eus, au cours des dernières années, avec des religieux, des voyants, des guérisseurs, des parapsychologues et des occultistes de toutes sortes et d'obédiences très diverses, m'amènent à penser qu'une nouvelle religion est en train de naître sous nos yeux.

Elle a ses grands prêtres, son langage, son rituel, ses ordres. Il ne manque plus que le gourou suprême pour coiffer et ordonner le tout.

Une étonnante convergence de croyances, de rites et de pratiques se dégage de cette floraison de groupements, de mouvements, de chapelles et de sectes, qui s'excommunient souvent, se jettent mutuellement l'anathème, mais se rejoignent sur le fond, à travers une incroyable diversité d'expressions, de dogmes et de pratiques, mais utilisant une langue commune.

Croyance en l'astral, en la réincarnation, au karma, en l'existence d'un dieu tout puissant et bon entouré d'entités aux pouvoirs étendus.

Croyance à la prééminence de l'esprit sur la matière.

Croyance aux "correspondances" astrales et alchimiques, aux pouvoirs exceptionnels de certains hommes providentiels ou gourous.

Croyance dans la télépathie et la télékinésie.

Croyance à la magie, aux miracles.

Croyance à l'esprit du mal, à la sorcellerie, aux envoûtements. Croyance en des énergies toutes puissantes et inconnues, etc.

Un fait de société
Ce syncrétisme entre les différentes religions et les croyances occultes, est un fait de société.

Ces croyances diffuses ne se retrouvent au complet dans aucun livre en particulier, sous la plume d'aucun gourou universel, mais d'innombrables livres et brochures publient des fragments de cette nouvelle Foi, synthèse entre les traditions charismatiques des religions révélées, extrême-orientales, le chamanisme, l'occultisme, le spiritisme, la magie opératoire et la sorcellerie.

Parallèlement au discours scientifique aride de nos universitaires, empreint le plus souvent d'un profond matérialisme, des millions de nos contemporains tiennent aujourd'hui le plus naturellement du monde, un discours ésotérique

L'ère du Verseau
D'aucuns appellent ça le Nouvel Age, une ère nouvelle caractérisée par l'avènement de l'ère du Verseau.

Celui qui aborde ce monde étrange et foisonnant pour la première fois, entendra parler de l'astral, du corps éthérique, du fluide vital, d'entités, de karma, de chakras, de correspondances, de personnifications agissantes, de vibrations, etc.

Ici, notre langue cartésienne n'a plus cours. Nous entrons dans un autre univers. Un monde parallèle au nôtre où les valeurs ne sont plus tout à fait les mêmes.

Chez les meilleurs de ces "mutants" de l'esprit, on sent une force d'enthousiasme, une foi immense, un puissant bonheur d'être et de donner.

Nouveaux marchands du temple
Mais à côté de ces saints, de ces prophètes, de ces êtres de lumière, foisonnent d'innombrables nouveaux marchands du temple, ignobles et glorieux charlatans.

Pour une personnalité telle que la guérisseuse Maguy Lebrun qui, sans appuis, sans argent, sans réclame, fonda voici quelques décennies, à la suite de Padre Pio, les premiers «Cercles de prière» où tous les malades peuvent venir se faire soigner gratuitement, combien existe-t-il de trafiquants de santé, de thaumaturges à gages, d'escrocs à la douleur humaine.

Des centaines d'écoles
Parallèlement à l'enseignement classique, laïque gratuit et obligatoire, il existe aujourd'hui en France, des centaines d'écoles, de cours, de séminaires, d'universités qui enseignent très cher, l'astrologie, la voyance, le magnétisme, le yi-king, la géomancie, la géobiologie, la magie, la numérologie, les cristaux, etc., à des milliers de bourgeoises, de chômeurs, de paumés, d'illuminés, qui espèrent ainsi gagner leur vie, voire s'enrichir très vite.

Après quelques jours ou quelques mois d'un enseignement totalement illusoire et vain, ces écoles, adélivrent des diplômes bidon à des pauvres types, qui munis de cette peau d'âne sans valeur vont être lâchés dans la nature et encombrer le marché déjà saturé du faux ésotérisme et de l'occultisme de bazar.

Un véritable scandale
Ces écoles qui pullulent en France et ailleurs, prétendent former des guérisseurs en dix jours, moyennant des sommes coquettes. Certaines ont même réussi à se faire reconnaître comme "instituts de formation" et reçoivent à ce titre des subventions de la municipalité ou de la Région.

Un véritable scandale. Leurs élèves formés ainsi à la chaîne, se voient de plus incités en fin de stage, à acheter un matériel professionnel coûteux, comprenant des cristaux, des ouvrages spécialisés, des appareils émetteurs d'énergie, etc.

Je connais personnellement un de ces escrocs, formé à l'école L., à Paris qui, avec son appareillage bidon, acheté fort cher, prétend guérir la sclérose en plaques et fait ainsi de nombreuses dupes...

Le véritable occultisme, ne réside pas pas là! On ne devient pas un grand initié en trois ans. On n'acquiert pas des pouvoirs magiques dans un séminaire. Il faut le don, une patiente initiation et une longue pratique.

On reconnaît le véritable initié à ses oeuvres
On reconnaît le véritable initié à ses oeuvres. Et comme à l'Eglise, chacun donne ce qu'il peut. La tricherie commence toujours avec l'appel au portefeuille. Ceux qui détiennent un pouvoir occulte réel ne font jamais payer leurs travaux!

Les consultants satisfaits les récompensent bien au-delà du montant des honoraires qu'ils pourraient exiger!


 
Témoignage: New Age
 
  C'EST À NOUS DE SAUVER NOTRE MONDE
Je voudrais témoigner dans votre revue d'une expérience formidable que nous avons récemment réalisée avec quelques amis. Elle aiderait peut-être vos lecteurs et lectrices dans le désarroi qui courent chez le premier mage ou marabout venu, à la moindre angoisse, à la moindre contrariété, comme les bourgeoises vont se vautrer sur le canapé de leur psychanlyste.

Bien que ne manquant de rien, je me sentais personnellement assez mal dans ma peau. Une insatisfaction confuse, une sorte de spleen, de dégoût m'assaillaient quotidiennement devant la vie moche qui nous entourait, la misère des autres, le chômage, un environnement désespérant de saleté et de laideur. La criminalité installée partout, depuis les bandes de jeunes désoeuvrés qui volent, pillent, tuent pour acheter de la drogue, jusqu'au plus haut niveau de l'État avec ses politiciens véreux, menteurs, prévaricateurs qui s'auto amnistient allègrement; la justice pourrie, des nouveaux riches insolents bravant la loi, jusqu'au Président de la République qui après avoir ruiné et appauvri le pays par sa politique délirante, distribue à tous les potentats même les plus criminels l'argent que nous vole quotidiennement le fisc, etc.

Parlant autour de moi de cette sensation d'amertume, d'impuissance et de frustration que j'éprouvais, je m'aperçus très vite que je n'étais pas la seule à en souffrir. Nous étions nombreux à vouloir réagir, mais nous ne savions comment.

Un jour, nous décidons de sauver le monde !
Alors, un jour, à quatre femmes, nous avons décidé de sauver notre monde! Rien que ça! Et pour commencer, nous avons fait nôtre la formule de Bergson "on ne saurait changer le monde sans se changer soi-même".

Partant de ce principe, nous avons commencé à balayer devant notre porte, vraiment... Nous habitons des H.L.M. d'une commune de banlieue complètement gangrénée par des bandes de loubards et devant lesquelles la police elle-même s'avoue impuissante.

Terrorisées par ces voyous, craignant aussi que nos enfants et nos maris se moquent de nos initiatives, nous avons débuté notre croisade de ménagères, en nous transformant en société secrète, avec rituel d'initiation et signes de reconnaissance!

Prêchant d'exemple, nous avons un jour lessivé les murs souillés de graffiti et de tags et donné une couche de peinture au rouleau, nettoyé l'escalier et l'ascenseur de notre tour H.L.M. Les frais pris sur nos propres économies. Cette soudaine propreté dut apparaître comme une provocation aux petites frappes d'alentour. Ils taggèrent de plus belle, abandonnant boîtes, papiers gras et immondices un peu partout, jetant bouteilles et détritus par les fenêtres.

Mais cela ne nous découragea pas et, nous avons recommencé nettoyage, lessivage et peinture dès le surlendemain. Au début, personne ne sembla tellement étonné.

Je sens monter une grosse colère
Un jour, je surprends même Patrick, un de mes fils, quatorze ans, en train de "bomber" le hall d'entrée. Je sens monter en moi une grosse colère. Ma main me démange. Mais je me retiens de lui donner la gifle qu'il mérite.

Sous l'oeil ironique de ses copains, je lui ordonne d'une voix tremblante, de remonter avec moi . Comme il fait le sournois et refuse de m'obéir, je lui saisis fermement le bras et l'entraîne vers l'ascenseur, sous les rires ironiques et les quolibets de ses amis vpyous. J'ai repéré deux ou trois fortes têtes parmi eux, il y a là Jeannot, Youssef, Jérémie.

Une fois dans notre appartement, j'essaie de raisonner Patrick, mais il répond que s'il n'avait pas peinturluré l'entrée, ses copains l'auraient fait à sa place, en le tabassant par-dessus le marché.

Le soir, c'est le tour de Martine, 15 ans. Elle rentre en larmes, jupe et pull en lambeaux, sans son blouson de cuir qu'elle s'est acheté elle-même et dont elle était si fière. «C'est la bande des Coyotes». Ils m'ont battue et je me suis défendue. Ils m'ont volé mes affaires de classe et mon blouson!»

Quand Jean, mon mari, rentre crevé de son travail, il m'annonce qu'on lui a cassé une glace de sa 405 et lacéré les banquettes à coups de cutter!

Chronique d'une journée ordinaire
Je tremble. Nous tremblons. Toute la cité tremble de peur et de rage contenue, mais personne ne fait rien pour remédier à cet état de chose.

Le lendemain, nous nous retrouvons à quatre, dans mon appartement. Moi, Françoise, Viviane, Cécile et Aïcha, les quatre conspiratrices sont là, plus déterminées que jamais.

En faisant le point de la situation, nous débattons d'abord de la méthode à employer. Cécile et Aïcha sont pour la méthode dure. Gifles, corrections et fessées.

Viviane veut organiser des pétitions, écrire à la mairie, se plaindre à la gendarmerie, au député.

Moi-même, j'aimerais que nous essayions une méthode à la fois ferme mais douce: l'exemple.

J'ai beaucoup de peine à faire admettre mon point de vue par mes amies, mais elles veulent bien essayer durant un mois. Pour ma part j'exige trois mois pour faire l'essai.

Mais prêcher par l'exemple, c'est facile à dire, mais comment l'appliquer sur le terrain?

- Eh bien nous allons nettoyer une fois encore notre immeuble et repeindre les murs maculés. Mais je vais demander à Patrick de nous aider. Ensuite nous allons retrouver les agresseurs de Martine et leur demander un gage.

- Un gage? Tu te fous de nous? Ils vont nous rire au nez ou nous tabasser! ... si nous les retrouvons jamais!

- Essayons! - -

Patrick nous assista dans nos travaux avec une mauvaise volonté évidente. Mais, comme les murs repeints semblaient nus et froids, nous lui demandons s'il connaît de bons dessinateurs parmi ses camarades. Il nous dit que oui, que Bob est toujours le premier en dessin et le meilleur taggeur de la cité.

Nous lui proposons alors de l'inviter chez nous à goûter avec quelques camarades, dont les petites frappes Jeannot, Youssef et Jérémie.

Comme je décide de préparer du jus d'oranges et du thé, il ricane!

- Pourquoi pas de la tisane pendant que tu y es? Mes copains boivent du pepsi, de la bière, du coca-rhum!

Je suggère à mes amies de ne pas prendre ces jeunes poivrots à rebrousse-poil, mais de les soigner à l'homéopathie. Ce sera donc une sangria et de l'orange aromatisée de rhum.

Au jour et à l'heure de la réunion, nous voyons arriver nos "terreurs" avec une allure plutôt gauche et empruntée. Ils arborent des sourires goguenards pour se donner une contenance. Je ne me sens pas non plus très à l'aise parmi ces jeunes vêtus et coiffés comme des êtres venus d'une autre planète.

Je m'enhardis, et sans trop de grandes phrases, je plonge mes yeux dans ceux de Bob et lui demande, si, avec ses camarades, il accepterait de faire un projet de décor pour la cage d'escalier que nous venons de lessiver et de repeindre. Il consulte ses camarades du regard et me dit

- On peut voir!

Je reprends:

- Mais en attendant ce décor, il faudrait que tes camarades et toi empêchent les autres de tout saloper. Est-ce possible?

- Ouais! Faut voir avec les copains!

L'entrée, le couloir et la cage d'escalier de l'immeuble restent propres trois jours. Le quatrième, un vilain tag obscène, s'étale à nouveau sur la peinture fraîche.

On va leur péter la gueule
Découragée, j'avertis Bob et Jérémie. Ils me disent, l'air buté:
- On sait!
Le soir même, mon fils me dit:
- M'man, tu sais, mes potes ont cassé la gueule à Mourad qui a salopé l'entrée et on a retrouvé les types de la bande qui ont emmerdé Martine. On va leur péter la gueule.

Alors je vais directement voir Mourad qui habite un H.L.M. de la même cité et je demande à lui parler. Dès l'entrée de son appartement, une odeur âcre me prend à la gorge. Le père, un vieil ouvrier marocain au chômage vit là dedans avec ses deux femmes et ses six enfants. Il me dit que son fils n'est pas là, mais j'insiste.

Va le voir dans sa chambre, là au fond du couloir! me dit l'homme en haussant les épaules.
Pas très rassurée, je m'avance vers la pièce où je retrouve, allongés sur des matelas en désordre une demi-douzaine d'adolescents bavants et râlant, en plein voyage!

Je recule, le coeur au bord des lèvres, avec une envie de vômir.
- Je reviendrai plus tard quand il sera réveillé! dis-je au père en m'enfuyant épouvantée.
- C'est ça! Et tu prendras des coups de couteau!

Je réunis mes amies et leur raconte ce que j'ai vu. Viviane et Aïcha ne sont guère surprises! Elles connaissent ça avec leurs propres enfants. Ils n'osent pas encore le faire chez eux, mais elles savent qu'ils se réunissent dans les caves ... Que faire?

L'exemple! dis-je. Montrons l'exemple!
Aujourd'hui nous allons rechercher quelques volontaires pour nettoyer les environs de l'immeuble de tous les déchets. Ensuite nous nous occuperons des caves.

Trois filles et deux garçons acceptent de nous aider. Pour le samedi et le dimanche suivant, nous organisons une sortie camping pour tous les jeunes de la cité qui voudraient se joindre à nous. Ils sont huit à accepter notre proposition, sur les deux cents désoeuvrés qui rôdent sur les terrains vagues.

Nous avons de la chance, il fait beau temps et notre campement sauvage dans la forêt d'Halatte se déroule sans histoire. Le soir, après avoir crapahuté et cueilli des champignons, nous allumons un feu de camp, et dînons joyeusement avec chansons, guitare et barbecue. Première expérience réussie.

La semaine suivante j'arrive à rencontrer Mourad que je réussis à enrôler sous notre bannière. Un véritable exploir, car ce n'est pas un tendre. (.......)

Deux mois passent...
Deux mois passent. Notre "organisation secrète de ménagères activistes" (OSMA) comprend maintenant une vingtaine d'adhérentes et une véritable milice de jeunes s'est prise à notre jeu. Youssef reconverti dans la B.A. musclée a pris les choses en mains à la tête de sa bande. C'est lui qui maintient désormais l'ordre dans la cité et contrôle les allées et venues. Les dégradations ont presque cessé, les vols de voitures se sont ralentis.

La direction de la Société de H.L.M., toujours aussi frileuse, se fait tirer l'oreille pour nous autoriser à transformer quelques caves en salle de jeux et à nous prêter un appartement. Il y en a pourtant plusieurs d'inoccupés et murés situés au rez-de-chaussée, où nous aimerions organiser des cours de rattrappage pour enfants retardés et d'alphabétisation pour adultes.

Comme les fonctionnaires tardent à nous répondre, nous avons carrément opéré un putch avec nos jeunes casseurs convertis, occupé et aménagé les lieux du mieux possible, sans leur autorisation.

Mise devant le fait accompli, la direction n'a pas bougé... Pour maintenir l'enthousiasme et ne pas régresser, il nous faut lutter tous les jours. Même si une forte minorité des jeunes essaie encore de contrer nos initiatives, nous avons de plus en plus d'alliés dans la place, et bien des adultes démoralisés ont redressé la tête et repris courage.

Grâce à des bénévoles nous venons de réensemencer les pelouses et de planter des arbres d'ornement. Les entrées et les cages d'escalier de trois tours ont été décorées avec des peintures fraîches et naïves qui valent certainement bien des peintures "modernes" d'artistes milliardaires!

Une relative propreté règne dans les immeubles et alentour. Des jeunes aident les malades et les vieux à faire leur ménage, les courses. Des étudiants organisent à tour de rôle des "études" où ils assistent les élèves retardés à leurs devoirs.

Nous mêmes, les conjurées de l'OSMA notre association secrète, (elle l'est de moins en moins) nous nous substituons à l'unique assistante sociale débordée, en assurant une permanence d'écoute, de conseils pour lui permettre de mieux s'occuper des cas graves.

La cité semble renaître
Trois étudiantes se relaient pour apprendre à lire et à écrire aux analphabètes, les aident à rédiger leurs lettres. Toute la cité semble renaître...

Voici maintenant que certains hommes qui, il y a quelques mois encore, se moquaient de nos initiatives et affirmaient que nous perdions notre temps, viennent nous donner un coup de mains.

Un militant politique longtemps agressif à notre égard tente même de récupérer notre mouvement à son profit comme essaient de le faire le maire-adjoint et le curé qui jusqu'ici n'ont jamais osé mettre les pieds dans la cité!

Pour ma part j'estime que ce que nous faisons est dans le droit fil du véritable esprit du Nouvel Âge: agir, montrer l'exemple, donner aux autres et aimer.

Si nous voulons vivre libres et heureux sur cette terre, il nous faut apprendre à progresser en nous même, à changer notre mode de vie passif. L'envoûtement, la scoumoune, le mauvais oeil, la malchance n'existent pas.

Assez de jérémiades et de sornettes! Ne retournons pas à la sorcellerie du Moyen-Age, à ces absurdes «régressions dans des vies antérieures», aux ridicules pratiques du «Voyage Astral», ou aux honteuses Messes Noires. Si démons il y a, ils sont dans notre tête, et pas besoin d'exorcistes pour les chasser! La vraie vie n'est pas ailleurs, elle est en nous et autour de nous! Faisons ensemble notre Paradis sur terre!

Sarah Benayoun - Sarcelles
Votre témoignage sur cette courageuse entreprise nous apparaît comme une bouffée d'air frais parmi tous les couriels désenchantés et pessimistes que nous recevons chaque jour. Merci de nous secouer un peu les puces et de nous montrer qu'il y a toujours quelque chose à faire, pour peu que l'on prenne personnellement les choses en main. Et longue vie à l'OSMA, "organisation secrète de ménagères activistes"!


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