ASSOCIATIONS
PROFESSIONNELLES
DE GUÉRISSEURS

 
LE GNOMA
(Groupement National pour l'Organisation de la Médecine Auxiliaire)
 
En 1949, le docteur Charles CLAOUÉ, chirurgien, président du CEBEM (Centre d'Études Biologiques et Médicales), décide avec Charles de SAINT-SAVIN, magnétiseur, de regrouper les guérisseurs de France. Le Groupement National pour l'Organisation de la Médecine Auxiliaire a été créé en 1950 et déclaré Association loi de 1901 à la Préfecture de Police de Paris, le 27 décembre 1951. Il est devenu le Groupement National pour l'Organisation des Médecines Alternatives (GNOMA), le 8 octobre 1993.

 
OBJECTIFS DU GNOMA

Le GNOMA s'est principalement donné pour but de faire accepter ou tolérer par les pouvoirs publics un statut de l'exercice d'une médecine auxiliaire et une adaptation en ce sens du Code de la Santé Publique en harmonisant la législation française avec celle des autres pays européens.

 
L'activité de Tradipraticien-Guérisseur est toujours illégale et passible de correctionnelle, et aucun thérapeute n'est à l'abri d'une inculpation pour exercice illégal de la médecine, selon l'article 372 du Code de la Santé Publique.

 
La tolérance dont les guérisseurs bénéficient actuellement, ils la doivent à leurs anciens. Souvenons-nous, en 1965, une circulaire du Ministère de la Santé demandait aux Préfets de poursuivre systématiquement tous les guérisseurs. Bien que condamnés à des peines allant parfois jusqu'à la prison avec sursis, les anciens thérapeutes ont courageusement poursuivi leur travail au service des malades.

 
Des adhérents dynamiques de l'Association, tels que Jacques Montagner, Jean-Michel Girardin ou Jean-Claude Collard se sont imposé le devoir de continuer sur la voie qu'ont tracée leurs anciens tels Alalouf ou Mésségué, afin d'obtenir des pouvoirs publics une réglementation de leur profession, et que se perpétue le Droit de Guérir des Tradipraticiens-Guérisseurs, qu'ils soient magnétiseurs, ostéopathes ou rebouteux.

 
Depuis 1951, le GNOMA n'a jamais cessé d'œuvrer dans ce sens et de défendre les bons guérisseurs qui lui ont accordé leur confiance.

 
Le GNOMA entreprend des démarches pour que l'activité de ses adhérents devienne une profession reconnue et contrôlée.

 
Il faut que les Magnétiseurs, Radiesthésistes, Rebouteux, Phytothérapeutes, qui souhaitent voir leur profession reconnue officiellement, ne restent pas isolés. Ils ne doivent pas attendre d'avoir besoin du GNOMA pour le rejoindre.

 
Grâce au combat courageux de Jacques Montagner et de ses amis, le GNOMA bénéficie du soutien moral de personnalités médicales et scientifiques qui connaissent le sérieux de ses adhérents et leur apportent, par leurs conférences, l'enseignement et les résultats de leurs expériences personnelles.

 
Par l'intermédiaire de sa revue, de ses congrès, de son service télématique, le GNOMA contribue à informer le plus largement possible le public sur sa philosophie et les méthodes de soins de ses adhérents.

 
En adhérant au GNOMA, les praticiens bénéficient d'une organisation structurée utile à leur formation, à leur défense, et de tous les conseils dont ils peuvent avoir besoin. Plus nombreux seront ses adhérents plus leur association sera représentative et mieux ils seront écoutés.

 
Documentation sur simple demande par courrier, ou pendant le Congrès, au stand du GNOMA.

 
En 1994, le GNOMA a publié la seconde édition d'une publication destinée à informer le public de sa démarche : LE DROIT DE GUÉRIR ainsi que le CODE DE DÉONTOLOGIE de la profession. En vente : 10 euros GNOMA Tél : 01 53.17.00.01 Fax : 01 53.17.00.07 8, rue du Charolais F-75012 PARIS

 
CODE DE DÉONTOLOGIE
  • ARTICLE 1

  • Le Tradipraticien-Guérisseur doit respecter impérativement les statuts et le règlement intérieur du GNOMA, association de tutelle (déclarée le 27 décembre 1951).
     
  • ARTICLE 2

  • Lors de l'Assemblée Générale du GNOMA, le Tradipraticien-Guérisseur prête serment devant ses Pairs d'exercer sa profession avec dignité, indépendance, humanité. L'honneur, la probité, la loyauté, la délicatesse sont pour lui des devoir impérieux. La modération, la courtoisie et le tact représentent pour lui des impératifs quotidiens.
     
  • ARTICLE 3

  • Le Tradipraticien-Guérisseur s'interdit toute promesse illusoire de guérison.
     
  • ARTICLE 4

  • Le Tradipraticien-Guérisseur s'oblige au secret professionnel.
     
  • ARTICLE 5

  • Fidèle à son serment, le Tradipraticien-Guérisseur soigne, avec la même conscience et sans distinction, tous les malades qui font appel à lui.
     
  • ARTICLE 6

  • Si cela est de sa compétence, le Tradipraticien-Guérisseur doit, sauf cas de force majeure, porter secours de première urgence à toute personne en danger, sous la réserve cependant que d'autres soins ne peuvent lui être apportés selon les limites de la loi.
     
  • ARTICLE 7

  • En dehors des cas d'urgence qui relèvent de l'assistance à personne en danger, le Tradipraticien-Guérisseur est toujours en droit de refuser de soigner un patient sans être contraint d'en donner les raisons.
     
  • ARTICLE 8

  • Le Tradipraticien-Guérisseur doit impérativement respecter le principe fondamental du Droit à la Vie.
     
  • ARTICLE 9

  • Dès lors que le Tradipraticien-Guérisseur accepte de soigner un patient, il se doit : - de respecter les clauses du présent code de déontologie. - de lui donner dans la mesure de ses possibilités tous les soins que nécessite son état. - de ne pas renoncer, le cas échéant, à appeler auprès de lui des thérapeutes appartenant à d'autres disciplines que la sienne et de ne pas se priver des ressources offertes par un centre hospitalier, après en avoir informé le malade ou la famille. - de lui apporter une aide ou un soutien moral. - de ne pas omettre de lui signaler les exigences déontologiques que le sigle "GNOMA" entend défendre.
     
  • ARTICLE 10

  • Le Tradipraticien-Guérisseur doit s'assurer qu'un diagnostic médical a été posé sur le patient, documents radiologiques et biologiques à l'appui.
     
  • ARTICLE 11

  • Il ne doit jamais demander à un patient d'interrompre un traitement médical en cours, sauf accord avec le médecin traitant.
     
  • ARTICLE 12

  • Le Tradipraticien-Guérisseur ne doit soigner aucune maladie aiguë ou grave sans surveillance médicale ; il doit même demander au malade de se soumettre à cette surveillance périodique. S'il le juge nécessaire dans l'intérêt de son patient, le Tradipraticien-Guérisseur peut envoyer ce dernier en consultation chez un thérapeute ou spécialiste étranger à sa discipline, dont il doit laisser le libre choix à son patient ou à sa famille ; s'il le désire ou le juge nécessaire, il peut assister à la consultation.
     
  • ARTICLE 13

  • Dans l'intérêt du malade, le Tradipraticien-Guérisseur acceptera de rencontrer tout confrère, médecin ou spécialiste, à leur demande et sous réserve de l'accord du patient ou de sa famille. Cependant le Tradipraticien-Guérisseur pourra toujours refuser de rencontrer le médecin ou le spécialiste, si le patient ou la famille essaie de lui imposer un choix qu'il récuse, sans avoir à justifier son refus.
     
  • ARTICLE 14

  • Le Tradipraticien-Guérisseur exerce avant tout une activité libérale et indépendante. En conséquence, il est le seul juge du nombre et de la fréquence de ses interventions sur chaque malade selon l'évolution de la maladie.
     
  • ARTICLE 15

  • Est rigoureusement interdit tout détournement de clientèle. Est frappé du même interdit, toutes les tentatives faites dans ce but.
     
  • ARTICLE 16

  • Le Tradipraticien-Guérisseur exerce habituellement dans un local professionnel selon les normes de sécurité en vigueur. Cependant, plusieurs Tradipraticiens-Guérisseurs peuvent se regrouper en cabinet de groupe.
     
  • ARTICLE 17

  • Le Tradipraticien-Guérisseur s'interdit de recevoir et de soigner un patient dans un lieu public, sauf en cas d'urgence.
     
  • ARTICLE 18

  • Le Tradipraticien-Guérisseur ne portera sur ses papiers professionnels, sa plaque ou tout autre document, que les indications ci-après :
      1°) - ses nom et prénoms ;
    - son numéro de téléphone (et les jours et heures pour le joindre) ;
    - ses jours et heures de consultations ;
      2°) - sa double qualité de :
      Tradipraticien-Guérisseur, magnétiseur, rebouteux, praticien en thérapeutiques naturelles et énergétique (en attendant une dénomination officielle).
      - de membre du GNOMA. Toute autre dénomination est interdite. La plaque professionnelle doit être conforme aux usages des professions libérales et apposée sur la porte d'entrée du Tradipraticien-Guérisseur, selon les dimensions légales.
      S'il est installé dans un immeuble, et sous réserve de l'accord des copropriétaires, une autre plaque pourra être scellée sur la façade de l'immeuble.

     
  • ARTICLE 19

  • Le Tradipraticien-Guérisseur s'abstient de recourir à la publicité pour attirer l'attention sur son activité. S'il doit intervenir en public ou dans les médias, il le fera en tant que représentant de sa profession et membre du GNOMA, après en avoir dûment informé ce dernier.
     
  • ARTICLE 20

  • Les honoraires du Tradipraticien-Guérisseur sont affichés dans la salle d'attente ou/et dans le cabinet. Ils dépendent du barème indicatif fixé chaque année par le Conseil d'Administration du GNOMA Toute dichotomie est interdite.
     
  • ARTICLE 21

  • Dans l'exercice de son art, le Tradipraticien-Guérisseur se conforme aux principes généraux qui guident la conduite de toutes les professions de santé.
     
  • ARTICLE 22

  • Dans son exercice ou en dehors, le Tradipraticien-Guérisseur doit s'abstenir de toute activité visant à déconsidérer sa profession ; en particulier, il s'interdit tout activité incompatible avec la dignité qu'elle requiert.
     
  • ARTICLE 23

  • Le Tradipraticien-Guérisseur, membre du GNOMA, doit :
     - manifester un esprit de franche et amicale confraternité envers les autres membres du GNOMA.
     - leur assurer un soutien moral constant quelles que soient les circonstances et apporter son aide à la défense de tout membre de l'association injustement attaqué.
     - s'abstenir de toute calomnie, de toute médisance ou de tout propos injurieux susceptibles de nuire à ses confrères ou aux membres du corps médical.

     
  • ARTICLE 24

  • Le Tradipraticien-Guérisseur, membre du GNOMA, ayant pris connaissance de ce code de déontologie s'engage à le respecter. L'inobservation d'un des articles de ce code entraîne sa convocation devant le Conseil de discipline du GNOMA
     
  • ARTICLE 25

  • L'appartenance au GNOMA n'est pas un droit acquis. Elle se mérite et peut être remise en question à tout instant pour non-respect de la déontologie.
ESPÉRANCE 92

L'association (Loi 1901) Espérance 92 fut créée le 8 mars 1989 par Jean-Claude Collard, guérisseur, et quelques personnes soucieuses de préserver leur santé par une hygiène de vie et des remèdes naturels, sans recourir sans cesse à des médicaments lourds, souvent disproportionnés à leur état ou carrément nocifs.

 
Professionnels ou particuliers, les membres de l'association sont des adeptes des médecines naturelles, des plantes et d'une alimentation équilibrée.

 
Un autre but de l'association est de protéger les thérapeutes empiriques compétents et de bonne foi contre la désinformation médiatique animée à leur encontre par leurs détracteurs, d'assurer la transmission de leur savoir et d'encourager la prise de conscience du public le plus vaste de l'excellence de leurs méthodes.

 
L'Association Espérance 92 n'est pas fondamentalement opposée à la médecine savante, mais elle voudrait, pour le bien être de tous, que l'on respecte le libre accès de chacun aux médecines alternatives et populaires qui ont fait leurs preuves depuis des siècles.

 
Sa vocation est de persuader les gens que la maladie n'est pas une fatalité et que tout près de chez eux, à leur porte, il existe un guérisseur capable de soulager leurs souffrances et, peut-être, de les guérir de leurs affections là même où la médecine officielle a échoué.

Association Espérance 92
La Croix Lotteau
F-45230 CHÂTILLON-COLIGNY
Tél: 02.38.92.92.92
E-mail: jcccollard@aol.com

 
SNAMAP
(Syndicat National des Magnétiseurs des méthodes naturelles et traditionnelles)
 
Ce syndicat qui a vu le jour en 1997 est un syndicat professionnel immatriculé, en application du livre IV du code du travail, par la Préfecture de Paris, le 26 juin 1997, sous le n° 19.093. Il est associé au GNOMA.

Le SNAMAP rassemble des professionnels souhaitant adhérer à une organisation structurée, reconnue officiellement. Chaque membre du syndicat bénéficie selon ses promoteurs d'avantages conformes à la législation française et européenne.

En l'an 2000, sous l'impulsion du GNOMA et du SNAMAP fut fondée la COEMARA, Confédédération des Magnétiseurs et des Radiesthésistes de l'Union européenne, regroupant la plupart des syndicats et associations professionnelles dans le but de promouvoir une législation commune à toute l'Europe.

14, bd de la Bastille - 75012 PARIS
Tél: (33) 01 53 17 00 01 - Fax : 01 53 17 00 07.

 
HEILPRAKTIKER

En Allemagne et dans les pays de langue allemande, les Guérisseurs se nomment "Heilpraktiker" ce qui en français veut tout simplement dire "praticien de santé".

La profession y est réglementée depuis 1939 par le Heilpraktikergesetz (loi des praticiens de santé) et ses différents décrets d'application, dont les textes règlent l'exercice de la médecine par des non-médecins. Cette réglementation allemande est très libérale.

Ces textes stipulent entre autres que : Toute personne qui exerce la médecine sans être titulaire d'un diplôme a besoin d'une autorisation officielle.

Toute personne désirant exercer la médecine sans être titulaire d'un diplôme peut obtenir une autorisation d'exercer sous la désignation officielle (et obligatoire) de Heilpraktiker, après passage devant une commission administrative d'experts qui évalue le niveau de ses connaissances, sa moralité, etc.

Or, devant le désir légitime de bon nombre de guérisseurs européens, français et belges en particulier, de vouloir se mettre à niveau et en règle dans l'attente d'une réglementation européenne - en France les guérisseurs sont toujours sous la menace de poursuites pour exercice illégal de la médecine - , des petits fûtés ont monté des écoles privées de Heilpraktiker, tant en France qu'en Allemagne, laissant miroiter à d'innombrables gogos, l'obtention d'un diplôme officiel allemand de Heilpraktiker. Contre espèces sonnantes et trébuchantes évidemment !

Or, nous venons de le voir, un tel diplôme officiel n'existe pas en Allemagne fédérale, puisque toute personne non diplômée peut demander une autorisation d'exercer, après examen de passage devant une commission d'évaluation !

On chuchote que des centaines d'excellents guérisseurs belges, suisses et français ont décroché avec 100 % de réussite, mais moyennant finances, ce diplôme dénué de toute valeur réelle en France ou en Allemagne ! Certains d'entre eux jurent, mais un peu tard, qu'on ne les y prendrait plus !
© Marc Schweizer 2004
 

 


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