Anaïs Raimond est l'une des thérapeutes les plus efficaces et les plus convaincantes que nous ayions rencontrées. C'est vers l'âge de douze ans qu'Anaïs découvre avec émotion qu'elle possède un pouvoir qui étonne. Pensionnaire chez les religieuses, la fillette ne se sent guère en harmonie avec la vie cloîtrée que lui impose l'institution des Soeurs. Pourtant le château où elle demeure est beau, la région superbe, elle ne manque de rien sinon de liberté. Mais c'est là, dans cet environnement austère, que ses dons se révéleront le plus naturellement du monde.
D'une nature sauvage, frondeuse et rebelle, l'enfant se lie assez peu avec les autres pensionnaires. Secrète, elle laisse vagabonder son imagination, s'invente de belles histoires que lui inspirent les vastes souterrains du château qui sont pour elle autant de mystères à découvrir.
Conscientes de l'amour que l'enfant porte à la nature et aux animaux en particulier, les religieuses lui proposent de partager sa solitude avec le chien de garde du domaine, sur lequel elle va reporter toute son affection. Couvert de plaques d'eczéma qui le démangent et mettent sa chair à vif, Yalor est un saint-bernard de pure race mais qui a perdu presque tout son pelage. C'est un animal qui n'attire pas la sympathie et dont l'aspect effraie les jeunes pensionnaires. Au bout de quelques semaines d'amour et de soins, Yalou va recouvrer la santé, une peau saine et un poil brillant. Intriguée par les rapports affectifs de l'enfant et de l'animal, et surtout par cette guérison inespérée qu'elle est bien obligée de constater, la Mère supérieure invite Anaïs à l'infirmerie du couvent afin d'y observer son comportement. Là, elle voit avec surprise, que loin de la rebuter, les malades l'attirent et que la fillette se met tout naturellement à soulager les rhumatismes, les arthroses et autres petites misères des religieuses, en effleurant de ses mains leurs corps souffrants. Elle semble jouer spontanément à guérir, comme ses camarades jouent à la poupée. Passionnée par la nature et les plantes, la jeune pension-naire profite de ses loisirs pour prospecter le parc et les prés du domaine, à la recherche des "simples", ces herbes et ces fleurs qui guérissent. L'enfant n'est pas encore vraiment consciente de l'énergie qui émane d'elle. Insou-ciante, espiègle, elle magnétise autant par jeu que pour faire plaisir aux soeurs dont elle guérit désormais les bobos et les troubles fonctionnels. Allongée sur une chaise longue, Anaïs regarde le ciel, fascinée par les nuages aux formes mouvantes qui passent lentement au-dessus d'elle. A un moment donné, son regard fixe un nuage plus imposant que les autres, et s'aperçoit, étonnée, qu'elle peut agir par la pensée sur ce nuage. Elle s'amuse même à le découper et parvient à le faire disparaître totalement. Surprise par ce phénomène, elle recommence l'expérience, une fois, deux fois, trois fois, cent fois. A chaque fois, le nuage qu'elle fixe de son regard se dissout, et lui seul. on l'emmène chez un psychiatre De plus en plus intriguée par le comportement et les dons étonnants dont témoigne sa pensionnaire, la mère supérieure convoque le père d'Anaïs et lui demande de la faire examiner par un psychiatre. Les tests et les différents examens ne révèlent aucun trouble particulier. Le verdict : "Vive, intelligente, Anaïs bénéficie d'un comportement équilibré. La dominante de sa personnalité est l'indépendance. D'une imagination très riche, son caractère se révèle à la fois spontané et insaisissable."
De retour pour le week-end à la ferme familiale, elle découvre un jour ses parents en émoi devant les ravages d'une épizootie qui décime leur troupeau de bovins. Spontanément, Anaïs prend l'affaire en mains, parvient à enrayer le mal et à sauver le cheptel familial, alors que cette maladie décime le bétail des fermes du voisinage. Elle a treize ans. Devant ce résultat surprenant, autant pour les autres que pour elle-même, la fillette ambitionne de devenir vétérinaire.
La rumeur de cette guérison, opérée par une gamine, a vite fait le tour du village et des fermes d'alentour. Aussi, à chaque week-end, lorsqu'Anaïs revient du couvent, des voisins viennent demander son aide pour soigner un veau, une chèvre, ou un cheval. Un dimanche matin, un éleveur des environs se présente à la ferme des Raimond et interpelle le père de la gosse en patois : "Si ta fille a ben fait du bien à ma vache, elle m'en fera ben du ben à moi !" Ce sera son premier consultant. Son affection guérie, le patient se fera le propagandiste enthousiaste des dons de la fillette. Plusieurs expériences tout aussi concluantes vaudront une belle renommée à l'adolescente. Elle termine avec succès ses études secondaires chez les soeurs, et consacrera beaucoup de temps à des recherches personnelles. Anaïs s'installera à Romans, sur les hauteurs de "La Pierre du Diable" d'où Mélusine s'élança jadis vers le vallon de l'Hermitain. Cette cité cosmo-tellurique des Deux-Sèvres, est connue par les adeptes de la géobiologie pour les vibrations puissantes qu'elle recèle. C'est dans un cadre bucolique, dans un paradis de verdure, où, entre les ruines altières des vestiges gallo-romains serpentent de clairs ruisseaux au murmure d'eau pure, qu'Anaïs s'est constitué un havre de paix où elle ressource ses énergies après ses consultations. Mais c'est à Clisson qu'elle demeure, au pied du château, dont la silhouette harmonieuse et l'enceinte fortifiée ont été inspirées par l'architecture italienne. Ici, près des rives ombragées de la Sèvre nantaise, Anaïs vit dans un décor de rêve où la végétation est reine. Les saules pleureurs marient leurs tendres frondaisons avec les branches plus austères des cônifères. Dans ce jardin enchanté, les palmiers apportent une touche d'exotisme parmi les parterres de fleurs exubérantes et parfumées.
Au service des autres
Offrant beaucoup de son énergie au service de ceux qui souffrent, Anaïs a besoin de puiser des forces neuves dans la nature. C'est dans la communion étroite de son être avec l'environnement, qu'elle parvient à se resourcer chaque jour. Romans et Clisson représentent pour elle deux lieux magiques, deux pôles énergétiques indispensables à son bien-être et à son équilibre.
Anaïs magnétise les patients qui se confient à elle et les animaux qu'on lui présente, en leur redonnant l'énergie qui leur manque. Elle complète son traitement par les plantes dont elle connaît parfaitement les propriétés et qu'elle considère comme un complément indispensable au bon usage du fluide universel qu'est le magnétisme. En canalisant ces différentes forces, elle apporte à ses patients la détente, la paix et l'équilibre qui leur font défaut, elle réharmonise leurs énergies qu'elle mobilise pour le retour à la santé et au bien-être. Une foi universelle Anaïs est animée d'une foi puissante, rayonnante. Sa croyance inaltérable dans le pouvoir de la nature, font d'elle l'instrument, l'intercesseur qui relient les forces cosmiques à celles de la Terre. Thérapeute instinctive, Mme Raimond choisit la technique la plus appropriée au cas qui se présente. Toutes les méthodes sont bonnes, pourvu qu'elles soulagent ou guérissent. Il lui arrive de prier pour guérir ses malades, non pas à l'aide de prières apprises, mais d'invocations spontanées ; ou bien d'user de techniques empiriques, travaillant sur photo ou mèche de cheveux, selon une médecine magique venue du fond des àges, qu'elle qualifie de "paléolithique", car ce sont les sens qui guident le thérapeute et non son mental. Aux prises avec des cas désespérés, des pathologies rebelles, Anaïs "fixe" mentalement la partie malade, comme elle fixait jadis les nuages, et parvient parfois à les faire régresser voire à les résorber. Anaïs Raimond ne réfute pas la médecine officielle. Il lui arrive souvent de travailler en étroite collaboration avec le corps médical. Des médecins qui la connaissent bien lui adressent des malades condamnés, pour lesquels ils ne peuvent plus rien, et que parfois elle parvient à sauver. Des témoignages incroyables Les techniques thérapeutiques qu'elle propose s'appliquent à un grand nombre de maladies. Elle a réussi à tirer certains patients désespérés d'affections très graves. Pour ménager sa modestie légendaire, nous ne rapporterons ici que trois cas parmi beaucoup d'autres, où son intervention fut décisive. Le baron C., était victime d'une hémorragie cérébrale et d'une paralysie faciale. Ne voyant plus d'amélioration après quelques mois de traitement médical, la famille appela Anaïs à son chevet. Une semaine après, le malade voyait son visage redevenir normal, il retrouvait toute son énergie. Le Dr I.R., 48 ans, chirurgien dans une clinique parisienne, victime d'une hémorragie cérébrale, fut opéré dans un hôpital renommé, mais n'arrivait pas à sortir de son coma profond. On fit savoir à son entourage familial qu'il n'y avait plus d'espoir. Contactée très vite, Anaïs va travailler sur son cas. Quelques jours plus tard, le chirurgien sortait de son coma ; un mois après, à la surprise générale, ce "miraculé" reprenait son activité professionnelle. Voici quelques années, le violoniste H.P. fut hospitalisé dans un hôpital de Bordeaux pour une gangrène à la jambe droite, avancée jusqu'à l'aine. Devant l'ampleur du mal, l'amputation semblait la seule solution raisonnable pour le sauver. Mme C., infirmière dans le service où se trouvait le musicien, connaissait Anaïs et, devant l'irrémédiable, convainquit le médecin chef de lui laisser contacter la thérapeute. Dans la nuit qui suivit l'intervention d'Anaïs, H.P. se sentit soudain inondé de sueur, tandis que, dans d'atroces souffrances, il assista à une éruption salvatrice qui évacua le pus accumulé dans sa jambe gangrénée. Au matin, son membre avait quasiment retrouvé son volume initial et les médecins médusés renoncèrent à l'amputation projetée, au grand soulagement du malade. On peut consulter Anaïs Raimond 12, rue de la Collégiale F-44190 CLISSON Tél : 05 40 54 40 77 soit à :
L'Érable F-79260 à ROMANSTél : 05 49 25 01 30
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