Who will ?

GUÉRIR PAR LA PRIÈRE
La prière est le premier médicament utilisé dans le monde


 
        "Au cours d'une campagne, la prière d'un saint moine dans la cellule de son monastère
peut se révéler plus efficace que cent canons !"

  (Maréchal de Boufflers 1644-1711)

 


La prière d'un coeur pur, dite spontanément, avec une foi sereine, sans esprit de lucre ou une arrière-pensée intéressée est un fantastique levier de puissance.
Il est évident que toute prière ne sera pas exaucée. Ce ne serait pas dans l'ordre des choses! La prière est vraiment efficace lorsqu'elle correspond au chant des planètes, qu'elle se place sur la même longueur d'ondes que les vibrations cosmiques, lorsque celui qui prie entre en résonnance, en communion avec Dieu.
C'est alors l'instant magique où tout peut arriver! Où la parole devient Verbe et commande aux élémentals. Soudain, le miracle est là ! Notre prière est exaucée. La promesse est accomplie.
Chacun de nous détient ce pouvoir ineffable. Mais combien peu l'utilisent !
A la prière ou à l'action beaucoup de gens préfèrent se plaindre de leur malchance, se croient envoûtés, se laissent assister sans vergogne, sombrent dans la déprime, l'alcool ou la drogue!
Pourtant tout le bonheur et toutes les richesses du monde sont à portée de leur main! Mais ils ne les voient pas!

PADRE PIO ET LES GROUPES DE PRIÈRE"

Padre Pio, le prêtre stigmatiséde San Giovanni Rotondo, donna le meilleur de lui-même au service du Christ, par le témoignage de sa foi, de sa vie exemplaire et des grâces surnaturelles dont il était le dépositaire. Mais son nom répété et invoqué par mille bouches, sa photo publiée dans tous les journaux du monde, le fait que des milliers d'hommes et de femmes venus de partout voulaient le voir, le toucher, se recommander à ses prières et se confesser à lui, ne lui tourna jamais la tête.
Par son charisme, ses guérisons, ses dons de bilocation et de voyance - il lisait dans les âmes - il parvint à convertir des milliers de gens dont il transforma la vie.
Par sa volonté au service de Dieu et de son Eglise, il réalisa des oeuvres magnifiques, notamment les "Groupes de Prière" dont le pape Pie XII avait lancé l'idée au début de la guerre de 1939-1945.
Padre Pio reprit cette idée forte et réussit à lui donner l'impulsion nécessaire pour créer un véritable renouveau spirituel, suscitant chez les jeunes le réveil de l'honneur catholique.

DES GROUPES CHARISMATIQUES

A la suite de Padre Pio et de groupes charismatiques de l'Église catholique, des laïques créèrent à leur tour des groupes de prière.
Des occultistes, des mages, des guérisseurs se lancèrent dans la brèche s'efforçant d'imiter Padre Pio en le caricaturant, la plupart pour de l'argent, par esprit de lucre, en espérant arnaquer les gogos.
Quelques-unes des personnalités qui s'enagèrent sur cette voie furent certainement sincères. Je pense notamment à la guérisseuse Maguy Lebrun qui fonda ses "groupes de prière" à la suite d'un message de son "guide spirituel".
Elle a raconté son "aventure" dans des livres qui ont fait le tour du monde.
Nous avons rencontré Françoise, l'une de ses disciples, qui nous a fait part de son expérience.

MON GROUPE DE PRIÈRES

Françoise fait partie d'un groupe de prières parisien. Elle témoigne de son bonheur et de sa joie d'avoir trouvé une raison de vivre et d'espérer. "Je sors de nos réunions "rechargée", de je ne sais quoi de beau et de fort, peut-être venu d'ailleurs", nous dit-elle.
Elevée dans la religion catholique, j'avais dans mon enfance, une foi réelle et sincère, mais la vie m'a peu à peu éloignée de l'Église. C'est au cours d'un stage, qu'une amie m'a parlé pour la première fois de Maguy Lebrun et des groupes d'accompagnement. J'ai lu d'une traite son premier livre : "Médecins du Ciel, Médecins de la Terre".
Je ne sais pas pourquoi son témoignage me bouleversa davantage que beaucoup d'autres livres que j'avais lus. J'en ressentis pleinement toute l'authenticité, toute la force qui s'en dégageait.
Ce qui me plut également dans la démarche de Maguy, et que je pus vérifier par la suite, après mon adhésion à un groupe de prière, c'est son total respect de l'individualité de chacun.
Après cette lecture, je me rendis aussitôt compte qu'il manquait quelque chose d'essentiel à ma vie : être utile à quelqu'un ou à quelque chose.
Or, dans ma sphère professionnelle, dans mon entourage immédiat, j'avais l'impression que je ne pouvais faire davantage.
J'ai donc contacté l'animateur d'un groupe. Il y avait deux adhésions nouvelles par an. Je me soumis au rite de l'entretien préalable, au cours duquel le responsable du groupe m'expliqua les buts et les motivations de l'association, me demandant en échange quels étaient les miens.
Il me parla aussi des obligations que devait respecter le futur adhérent : assiduité, ponctualité, disponibilité, afin de maintenir l'efficacité et la cohésion du groupe.
Cet entretien préalable évite que le candidat ne se retrouve parachuté dans un ensemble tout à fait étranger à ce qu'il recherche.
Participer à un groupe, c'est prendre l'engagement à être régulièrement présent, dans un même lieu et à des dates précises, afin que le "courant" se mette très vite en place, en vue de donner de son amour, à celui qui en a besoin. Une question que pose Maguy à un candidat, c'est :
- Combien de temps as-tu à nous donner?

La réunion de prière

Le jour fixé pour la réunion du groupe, on nous demande d'être là un quart d'heure à une demie heure avant, pour se dire bonjour, et échanger ce que nous avons à nous dire avant la rencontre.
Dans la salle, sur une table, il y a une feuille où nous pouvons inscrire le prénom du malade que nous désirons aider. Il doit être au courant et d'accord.
A l'heure précise, fixée d'avance, la porte est fermée. S'il y a des retardataires, ils prient à l'extérieur et nous rejoignent quand la réunion s'achève.
Nous nous asseyons en cercle, faisons silence, chassant de notre esprit nos préoccupations personnelles, en écoutant de la musique. Lorsque l'enregistrement s'arrête, nouvelles minutes de silence.
L'un des membres du groupe se lève, fait alors une lecture, soit d'un témoignage, soit d'un texte qui nous mette en communion, en nous branchant sur une même énergie. Après ce texte, vient la prière proprement dite pour les malades que nous avons inscrits sur la liste.
Nous nous donnons la main et prions en silence, chacun selon son coeur, selon ses croyances, ou simplement en visualisant le malade guéri... Chacun prie comme il l'entend, celui qui ne croit pas en Dieu envoie de la lumière, celui qui croit envoie un courant d'amour.
Il y a une force étrange qui se dégage de ce groupe en prière silencieuse et c'est quelque chose de tout à fait bouleversant pour la personne qui y assiste pour la première fois.
J'avoue, qu'au premier jour, je fus très émue de me sentir au milieu de ces soixante personnes silencieuses qui se donnaient la main. Je sentis dans mon coeur qu'il se passait quelque chose d'étonnant et de très fort.
Ensuite l'un de nous lit chacun des noms inscrit sur la liste, et nous prions silencieusement pour les malades absents et aussi pour ceux dont les noms ne sont pas évoqués oralement.
La prière silencieuse se poursuit au niveau du groupe même, car voici le moment des soins aux malades présents. Chez nous, ces malades sortent du groupe et vont s'asseoir sur une chaise au milieu du cercle.
Devant, une personne du groupe leur tient les mains, tandis que derrière, une autre personne impose les mains. Cette séquence est relativement brève.

Le groupe prie en silence

Pendant l'imposition des mains, le groupe prie en silence, les mains toujours unies. Une fois que tous les malades sont passés, nous restons encore silencieux durant quelques instants. Nous remercions pour ce que nous avons pu recevoir et ce que nous avons pu retransmettre.
Nous avons une pensée pour la paix du monde. Et puis la séance est levée. Par égard pour les grands malades, car il y a souvent parmi nous de très grands malades, nous les entourons, leur parlons.
Certains d'entre nous les accompagnent jusque chez eux. C'est pour cela que la régularité et la ponctualité ont une grande importance. Il faut que les malades sentent que nous sommes tous là, à date fixe. C'est un rendez-vous important.
Le calendrier de nos rencontres - une ou deux fois par mois, - est établi au début de l'année, afin que chaque adhérent puisse prendre ses dispositions pour être présent, sans exception.
Cette petite contrainte est essentielle pour que le liant prenne, que le courant passe sans discontinuité, qu'il y ait harmonisation immédiate et totale.
Dans d'autres groupes, les malades présents ne se déplacent pas, ils restent dans la chaîne, et chacun prie plus spécialement pour eux.
Vous le voyez, il n'y a pas de rites figés. L'initiative du déroulement des réunions de Prière appartient à l'animateur de chaque groupe. Il l'organise selon ce qu'il ressent intimement.
Maguy a donné l'impulsion, mais refuse absolument de codifier son oeuvre. Elle la veut vivante. Mais il est certain que c'est grâce à son initiative que tout cela a démarré et pris son essor.
Les malades dont nous nous occupons viennent généralement à nous sur proposition d'un membre du groupe, ou bien ayant entendu parler de nous, certains font des démarches pour être pris en charge.
Nos groupes ne faisant évidemment aucune publicité, nous n'allons pas "cueillir" des malades pour les amener au groupe. Tout se fait le plus simplement du monde, de bouche à oreille.
La personne qui dirige le groupe parisien auquel j'appartiens est un ami de longue date de Maguy, venu du groupe de Grenoble. D'autres groupes se sont créés tout à fait spontanément, suite à la lecture de ses livres ou à une participation aux Fêtes annuelles de l'Amitié.
Pour Maguy le rite, les habitudes, la présentation extérieure ont très peu d'importance. Ce qui compte pour elle, c'est l'action. La plus belle des prières c'est de faire un acte d'amour par jour...

Un acte d'amour

C'est de sourire à quelqu'un, d'aider un inconnu, de faire pour l'autre l'un de ces mille actes qui ne sont pas très coûteux mais qui agré mentent la vie.
Quand on décide d'entrer dans un groupe, il nous est d'abord possible de venir participer trois fois. Et l'on ne prend son engagement définitif qu'après avoir participé à trois réunions. Ce qui permet au candidat de vérifier si c'est bien cela qu'il recherche.
L'engagement est totalement libre, à condition d'assister ponctuellement aux ré unions, d'abord par égard pour les malades et aussi pour le maintien de la cohésion et de l'efficacité du groupe.
Il existe aussi un autre engagement, c'est de se brancher tous sur la même longueur d'ondes chaque soir, à vingt heures trente précises. pour prier. Et il est vrai, que lorsque, le soir venu, je me relie à tous ceux qui prient, je ressens quelque chose de vraiment étonnant.
Difficile à expliquer. Mais le sentiment est très fort. Parfois, lorsque des obligations m'empêchent de prier à l'heure précise, et que je le fais dès que j'ai pu me libérer, ce n'est déjà plus pareil.
Ainsi, des milliers de gens de par le monde, où qu'ils se trouvent, se recueillent chaque soir durant quelques instants, à 20 H 30, pour invoquer les "médecins du ciel", à qui nous confions tous nos malades et pour la paix dans le monde.
Une fois par an, au début de l'été , nous nous retrouvons à la Fête de l'Amitié, qui réunit les membres des différents groupes éparpillés de par le monde.
Mais, en 1990, devant l'ampleur de la Fête qui ré unit à Grenoble des milliers d'adhé rents et de sympathisants, Maguy décida que désormais chaque région organiserait sa propre fête.
C'est ainsi que les groupes de Paris - Ile de France inaugurèrent leur première Fête de l'Amitié en 1991, au Cirque d'Hiver, réunissant environ 750 membres et amis de nos associations, et cette tradition continue.

 

        (Françoise R. Groupe de Prières de Paris)
 
Avez-vous lu :

"Médecins du Ciel, Médecins de la Terre" ?
Le livre-témoignage de Maguy Lebrun



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