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Etant donné que cette pratique est contestée par un aussi grand nombre de leurs confrères, tout aussi renommés, vous comprendrez aisément que nous ne progressions que très prudemment sur ce territoire inconnu.
C'est pourquoi, nous lançons un appel à témoignage à ceux de nos lecteurs qui auraient été guéris par ce procédé, mais aussi à ceux pour qui cela n'a pas marché.
Jusqu'ici, nous n'avons encore aucune conclusion à vous soumettre, ni dans un sens, ni dans l'autre. Mais nous poursuivrons sereinement notre enquête et publierons loyalement ses résultats, malgré les mises en garde, les quolibets et les sourires. Il existe trop de témoignages sincères de malades guéris par ce procédé, pour refuser de l'étudier.
La science admet aujourd'hui, du bout des lèvres, la possibilité d'une communication à distance entre êtres vivants, sans le secours des cinq sens connus. Elle appelle cette faculté: télépathie. De très nombreux faits démontrent que l'influence "psychique" des êtres humains (ou des animaux) entre eux est un phénomène assez répandu.
Bien avant que la science officielle n'étudie la transmission de pensée, les peuples primitifs, les animaux et les plantes, la pratiquaient de façon innée, pour transmettre et recevoir des informations. De tous temps, les ethnologues furent épatés par la rapidité de la circulation des nouvelles dans les régions les plus reculées de la planète, où ni le téléphone, la radio ou la télévision n'avaient encore pénétré.
Rappelons cette aventure déjà ancienne, arrivée dans les années 30, au Dr. Kirkland, médecin du gouvernement rhodésien. A cette époque, il n'existait encore pas de moyen de communication à distance utilisable dans la vie de tous les jours.
On amena à son hôpital un indigène dont le foie avait été transpercé par un coup de couteau par un autre indigène, pris de boisson. Le blessé demanda au Dr. Kirkland s'il serait encore en vie le lendemain matin. Le médecin lui dit franchement que c'était hautement improbable. Sur quoi le blessé déclara qu'il voulait lutter et vivre au moins jusqu'à ce qu'il ait vu ses parents pour la dernière fois. Or ceux-ci vivaient dans un village qui se trouvait à 50 km de l'hôpital. Il fallait au moins neuf heures pour arriver là-bas en empruntant les pistes à travers la forêt vierge. Envoyer un messager était le seul moyen de prévenir les parents. Cependant le blessé dit qu'il allait "appeler" ses parents. Cela se passait le soir, au coucher du soleil. Le médecin garantit qu'aucun tam-tam ne fut utilisé. Peu avant le lever du soleil, le lendemain matin, toute la famille se présentait au chevet de l'agonisant, après une marche de nuit.
Rappelons aussi que, dès la fin du siècle dernier, le professeur Janet et le Dr. Gilbert, réussirent à mettre en état d'hypnose, à distance et à son insu, une paysanne bretonne appelée Léonie. L'expérience fut répétée plusieurs fois avec une totale réussite. (Dix-neuf sur vingt-cinq tentatives). Cette expérience fut renouvelée devant une commission scientifique, à laquelle participait entre autres célébrités, le Dr Charles Richet, prix Nobel de médecine.
Depuis, des Américains et des Soviétiques, tel Léonid Vassiliev, élève du célèbre physiologiste Wladimir Bechterew, reprirent avec succès de telles expériences. Le 15 juillet 1934, une hypnose par télépathie réussissait entre Léningrad et Sébastopol, au bord de la mer Noire, soit sur une distance de 1700 km, entre le Dr Dubrowskij et Ivanovna, une jeune Russe qui se trouvait à Leningrad.
Or, malgré toutes ces recherches positives menées par des équipes très diverses, nous ne savons encore que très peu de choses sur ce qui se passe exactement au cours de ces phénomènes. Tout semble indiquer cependant, que c'est un principe inconnu de nos sciences exactes qui agit au cours de la télépathie.
Le physicien Pascual Jordan, soutient depuis des années que "la parapsychologie doit renoncer à vouloir cerner le phénomène de la télépathie, en recherchant exclusivement des explications physiques".
Puisqu'il est aujourd'hui avéré qu'un être humain peut influencer à distance le psychisme d'un autre, et que toutes ces expériences décrites par de nombreux chercheurs concordent, la prétention de certains guérisseurs de bonne foi affirmant pouvoir guérir à distance, mérite au moins que l'on étudie la question et que l'on entreprenne de nouvelles recherches.
Le médecin suisse Alfred Stelter, raconte comment il tenta au cours d'une expérience, dans un cercle privé, de transmettre par télépathie des maux de tête à un groupe de huit personnes.
"J'avais prévenu les intéressés que j'allais faire un essai de suggestion mentale sur eux, mais je ne leur avais pas dit de quelle nature elle serait. L'expérience se déroula dans l'obscurité afin d'éliminer toute influence provenant de gestes inconscients ou de jeux de physionomie.
Les maux de tête se produisirent chez quatre personnes dans l'espace de trois minutes. Puis, elles se manifestèrent avec une telle violence chez une personne aux prédispositions médiumniques, qu'un psychothérapeute présent dans la salle dut émettre la suggestion contraire pour les faire disparaître. Les trois autres ne furent pas incommodées."
Toutes ces expériences montrent qu'il existe de grandes différences de sensibilité entre receveurs, que tout le monde ne se laisse pas hypnotiser de la même manière, qu'il existe des êtres tout à fait réfractaires. Il est cependant prouvé qu'il est possible, dans certaines conditions, d'émettre à distance des suggestions positives ou négatives, par voie psychique.
Une expérience avec des animaux
Une expérience souvent renouvelée, mais qui ne réussit pas à chaque fois (10 % en moyenne), est celle faite sur des animaux. En 1966, des savants russes enlevèrent ses cinq nouveaux-nés à une lapine. Ils les placèrent dans une cage à bord d'un sous-marin qui plongea en eau profonde. A terre, la lapine se trouvait dans un laboratoire où l'on enregistrait son activité cérébrale, au moyen d'électrodes implantées dans son cerveau.
Les lapereaux furent chloroformés les uns après les autres dans le sous-marin, de demi-heure heure en demi-heure. Au moment de la mort de ses petits, des modifications du tracé encéphalographique non équivoques se produisirent à chaque fois chez la mère. En comparant les tracés des instruments de mesure reliés au cerveau de la lapine, et l'heure précise d'exécution des lapereaux, on s'aperçut que la mère avait réagi à chaque fois que l'un de ses petits mourait.
Des guérisseurs respectables et que je considère de parfaite bonne foi, prétendent pouvoir se "régler psychiquement" sur un malade qui leur est inconnu et entrer en contact avec lui, sans savoir où il se trouve, à l'aide d'une photo, ou d'une simple lettre écrite par lui. L'un affirme que dès qu'il a établi la liaison, il voit et ressent le malade comme s'il était "en lui", éprouvant même parfois ses douleurs physiques...
Un autre guérisseur, tout aussi remarquable, agit à distance sur photo, à l'aide de son pendule, avec près de 25 % de succès.
M. C. déclare qu'il ressent généralement au cours d'un traitement à distance, le moment exact où le contact s'établit et même, le plus souvent, s'il a réussi à soulager la personne ou non. Un malade ainsi guéri d'une maladie grave par des soins à distance, nous dit qu'il ressentait exactement l'instant où le courant télépathique était établi avec son guérisseur. Ainsi, il avait été convenu que le contact s'établirait chaque matin entre 7 heures et 8 heures, moment où, avant d'ouvrir son cabinet, le magnétiseur effectuait ses soins à distance.
"Or, deux fois en quinze jours, je ne ressentis rien à cette heure-là, mais en revanche, il me semblait éprouver la sensation caractéristique du contact, le soir, vers dix-neuf heures trente. J'appelai le guérisseur au téléphone. Il me confirma que par deux fois, il n'avait pu respecter son horaire!"
Sans parti pris ni exclusive, mais avec la plus grande sérénité, nous poursuivrons le plus longtemps possible de telles expériences, avec l'aide de guérisseurs amis et de nos lecteurs-cobayes!
Témoignage de JCC
«Dans le milieu des guérisseurs, même si beaucoup les pratiquent, les soins à distance sont un sujet tabou. Moi je n'ai pas honte de dire que j'y ai recours. Si cette forme de soins fait sourire les intellectuels, grincer les dents des médecins officiels, vociférer les scientistes, crier au charlatanisme, beaucoup de gens simples croient en son efficacité et y ont recours.
Durant plusieurs années un de mes clients avait des difficultés à conduire sa voiture et à parcourir de longues distances en auto. C'était devenu un handicap pour lui et son épouse. Il est venu se faire soigner et, au bout de quelques séances de magnétisme, son appréhension diminua.
Aujourd'hui, avant d'entreprendre un long trajet, il m'appelle au téléphone afin que je lui prodigue un soin sur photo : cela lui redonne confiance et son voyage se déroule pour le mieux.
Comment ça marche, pourquoi ça marche ? Je ne sais pas. Le principal c'est que ça marche !
Mais j'ai tout de même une petite idée à ce sujet.
Pour effectuer un soin à distance, il faut une photo récente de la personne ainsi qu'un objet qui lui appartienne ou qu'elle ait touché. En se concentrant sur la photo, le guérisseur comme chacun de nous, se connecte à une centrale d'énergie universelle encore inconnue, comme un téléphone portable, à piles, peut joindre un autre portable de l'autre côté de la planète, en composant un numéro. Pour le guérisseur le véhicule sera sa pensée et son énergie propre fera office de piles.
Les soins durent quelques minutes, en fonction de la demande du patient. Nous ressentons alors dans les mains, soit de petits fourmillements, soit une sensation de froid, de chaud, des frissons ou d'autres manifestations que le guérisseur sait reconnaître et interpréter. Quand le signal s'arrête, le soin est terminé.
Les outils les plus utilisés pour ce genre de pratiques sont la pensée dirigée et la prière. Le soin à distance s'achève sur une harmonisation au pendule des centres d'énergies de la personne (magnétisme vital).
Chez moi, ce travail est effectué contractuellement, par forfait de 4 ou 5 séances à 1 semaine d'intervalle. J'ai plusieurs cahiers de soins pour cela. Si Madame X est traitée pour la première fois un lundi, elle sera traitée chaque lundi suivant, à la même heure, sur le même cahier.
Ma petite main
Au cours de mes recherches sur les soins à distance, je me suis livré à quelques expériences. D'abord, je me suis demandé si, traitant mes patients avec succès sur photo, le malade ne pouvait pas, inversant le courant, obtenir un soulagement en se concentrant sur une de mes photos. Je photographiai ma main droite, la fis imprimer et découper, puis la distribuai, après l'avoir magnétisée, aux 400 adhérents de notre association, et ce pendant trois ans. Résultat : bon nombre d'adhérents m'ont vanté les bienfaits de cette main cartonnée. Ce phénomène ne peut bien sûr fonctionner que si le malade a la Foi ; j'ai déjà expliqué pourquoi.
Certains ont même réussi à refermer des plaies qui suppuraient depuis plusieurs années grâce à ce procédé. D'autres se servent de la petite main pour se détendre en la posant sur le plexus solaire, d'autres encore soulagent ou font disparaître des douleurs articulaires...
Cette petite main magnétisée est le lien le plus pur entre une personne et moi. Elle peut être portée sur soi, mais en aucun cas, elle ne doit être touchée par une tierce personne. Elle est devenue la carte officielle chez nos adhérents et, par mesure de précaution, elle est changée tous les ans au mois de janvier.
Actuellement de nombreux malades ayant connaissance de cette expérience me demandent d'adhérer à l'association pour avoir une "main" à leur disposition. C'est la raison pour laquelle j'en offre une avec ce livre pour poursuivre cette expérience sur un plan beaucoup plus vaste.Il suffit de prendre cette petite main cartonnée dans sa propre main et de l'appliquer sur l'endroit à traiter de votre personne, ou au-dessus de la zone à magnétiser chez un tiers.»
Jean-Claude Collard : Le Guérisseur de Châtillon
Editions Espérance 92
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